Nausées & vomissements
Réflexes vestibulo-oculo-moteurs.
Cette composante importante du système de l’équilibre
contribue à la stabilisation de l’image d’une scène sur la rétine quand la tête
est en mouvement.
Il met en jeu de
nombreuses structures paires en liaisons complexes et croisées.
·
Les trois canaux semi-circulaires mesurant les
accélérations rotatoires,
·
Les deux macules sensibles aux accélérations
linéaires
·
Les deux yeux
·
Différentes structures du SNC.
Plasticité neuronale
La compensation vestibulaire est un modèle de plasticité
neuronale
La compensation est un
phénomène central résultat d’une réorganisation des informations reçues dans
les noyaux vestibulaires ;
Elle rétablit l‘équilibre
entre les deux noyaux et fait disparaître la symptomatologie vertigineuse.
Il s’agit d’une
adaptation par plasticité neuronale permettant une suppléance
fonctionnelle ;
La
compensation nécessite que les centres intégrateurs soient informés en
particulier que les afférences visuelles et spinales soient stimulées.
Il
s’agit d’une compétence neuronale éphémère
Nystagmus
Un nystagmus spontané dans le regard médian sans fixation
oculaire chez un sujet immobile, tête droite, est toujours pathologique alors
qu’il ne l’est dans le regard extrême que s’il ne s’épuise pas rapidement
·
Il traduit une dysharmonie des informations
provenant des voies vestibulaires au système stabilisateur du champ visuel.
·
C’est une oscillation rythmique involontaire des
yeux en deux phases, une lente et une rapide.
·
La direction de celle ci définit la direction du
nystagmus.
Stimulopt
Pour maintenir son
équilibre, l’homme dispose de 3 entrées sensorielles, la vue, le labyrinthe
postérieur et la somesthésie.
L’intégration au niveau
du tronc cérébral et du cervelet des données ainsi fournies entraîne la mise en
jeu des réflexes posturaux.
Le nystagmus optocinétique
est une réaction oculomotrice normale, physiologique, involontaire, se
produisant lorsqu’un sujet regarde défiler devant ses yeux, une succession
d’objets ;
Il intervient en synergie
avec le réflexe vestibulo-oculaire, pour stabiliser un champ visuel en
permanence, mouvant.
Le Stimulopt
est une boule à facettes réfléchissantes, éclairée par une source lumineuse
réglable en intensité et en focalisation, permettant de faire varier la surface
des taches lumineuses réfléchies, mobiles, autour de deux axes de rotation de
façon à éclairer la totalité de la pièce selon les 3 plans de l’espace et de
balayer l’intégralité du champ visuel à vitesse réglable.
La
stimulation optocinétique interfère sur le réflexe vestibulo-oculaire et le
nystagmus optocinétique ainsi crée agit sur le réflexe vestibulo-spinal et les
muscles de la posture.
Traumatisme crânien et vertige paroxystique bénin.
Il existe deux principales causes au vertige paroxystique
bénin :
·
Il peut être sans cause apparente le plus souvent
chez une femme de plus de 40 ans, en bonne santé
·
Il peut être la suite ou une conséquence d’un
traumatisme crânien susceptible d’être guéri par la manœuvre de SEMONT au lit
même.
SEMONT et TOUPET ont repris la manœuvre libératoire
décrite en 1980 par BRANDT & DARROFF
Apesanteur
Pour LESTIENNE en situation d’apesanteur, la vision prend
le relais de toutes les informations sensorielles, vestibulaires et
proprioceptives pour le contrôle statique du corps
On observe une redistribution de l’activité musculaire
posturale avec :
Augmentation de l’activité des
fléchisseurs,
Diminution de celle des
extenseurs,
Inclinaison du corps vers
l’avant
Réduction des activités réflexes
liées à l’étirement musculaire provoqué par l’instabilité posturale.
Le maintien de l’équilibre et de l’orientation spatiale
dépend des afférences provenant du labyrinthe vestibulaire, du système
visuel, et des nerfs proprioceptifs innervant les tendons, les muscles, les
articulations.
La cause la plus fréquente de vertiges vrais est le
vertige paroxystique positionnel bénin.
Le vertige vrai est défini par WEBSTER comme un trouble
où »le monde extérieur semble tourner autour de l’individu, ou le sujet
semble tourner dans l’espace. »
|
|
Causes
vasculaires des vertiges
C’est une illusion de mouvements, l’une des multiples formes
de vertiges.
Dans les services de Médecine
Générale Interne ambulatoire, il s’agit du 3ème trouble dont se plaigne
les patients.
Et il s’agit, par ordre de fréquence
du 13 ème rang de motif de consultation des médecins internistes US en 1989.
Le vertige matinal surtout s’il survient au réveil est
habituellement du à un trouble vestibulaire périphérique et permet d’être
distingué des vertiges centraux.
Les causes des vertiges
Hypotension orthostatique
|
9 %
|
Vertige paroxystique positionnel bénin
|
49 %
|
Trouble hémodynamique circulatoire
|
3 %
|
Fistule du canal semi-circulaire
|
0.2 %
|
Syndrome de MENIERE
|
9.4 %
|
Syndrome de LERMOYER
|
|
Syphilis
|
0.07 %
|
Delayed vertigo
|
1.4 %
|
Neurinome de l’acoustique
|
0.5 %
|
Méningiome
|
|
Otospongiose
|
1.7 %
|
Otite chronique
|
5.6 %
|
Labyrinthite
|
|
Migraine accompagnée
|
4.4 %
|
Vertige prémenstruel du syndrome d’OHRESSER
|
1 %
|
Vestibulopathie récurrente
|
5 %
|
Névrite vestibulaire
|
9 %
|
Névrite zostérienne
|
|
Accident de plongée
|
0.5 %
|
Fracture du rocher
|
0.5 %
|
Ischémie cérébelleuse
|
0.01 %
|
Syndrome de WALLENBERG
|
|
Un cas de vertige par appendicite subaiguë est décrit..
Dans les vertiges de durée très brève et répétée,
positionnels à 61 %, le VPB représente 49 %
Vertige des hauteurs.
Expliqué par BRANDT en 1980, à partir de la notion de point
fixe le plus proche.
De faibles oscillations de la
tête et du corps provoquent un glissement de l’image de ce point sur la rétine.
S’il est distant de plus de 3m,
la distance ne devient plus détectable au niveau rétinien et survient une
sensation de déséquilibre avec malaise, provenant de la contradiction entre les
informations d’origine visuelle et celles en provenance du vestibule et de la
proprioception.
Pour augmenter la sensibilité de
type «télémétrique », les oscillations de la tête et du corps augmentent
progressivement en amplitude, pouvant aboutir à la chute.
La manœuvre de DIXE et HALLPIKE
Reprise récemment par MOHR.
Lors de la manœuvre d’inclinaison de la tête d’un patient
assis les yeux fixés sur le front de l’examinateur, celui ci agrippe fermement
la tête du patient et le place rapidement en décubitus, avec la tête tournée à
environ 30° d’un côté et, à environ 30° en dessous du niveau de la table
d’examen.
Le patient s’assied ensuite et la manœuvre est répétée en
tournant la tête du côté opposé.
Manœuvre ancienne
Il existe une manœuvre ancienne connue pour traiter
les vertiges paroxystiques positionnels bénins consistant à retourner
brusquement le sujet et à accompagner le geste d’un coup sec sur l’oreille.
Equilibre.
L’électronystagmographie permet le bilan du nystagmus qui
est le trouble de la statique oculaire.
La vision joue un rôle essentiel dans l’établissement et le
rétrocontrôle de la posture et de l’équilibre au cours du mouvement.
Elle s’associe aux informations labyrinthiques sur les
mouvements de la tête qui accompagnent toute stratégie visuelle selon COLLARD et CONRAUX
Les causes des sensations
ébrieuses
Syndrome central
|
23 %
|
Neurinome de l’acoustique
|
1.4 %
|
Tumeur de la fosse postérieure
|
|
Atteinte otolithique
|
2.3 %
|
Oto-toxicité avec déficit vestibulaire bilatéral simultané
|
2 %
|
Agoraphobie
|
26 %
|
Angoisse
|
|
Migraine
|
19 %
|
Traumatisme crânien
|
10 %
|
Hypotension orthostatique
|
6 %
|
Lipothymie
|
5 %
|
Vertige prémenstruel d’OHRESSER
|
0.5 %
|
Anomalie posturale
|
5 %
|
Fréquence
relative des principales catégories de vertiges.
|
DRACHMAN
|
KROENKE
|
TOUPET
|
|
1972
|
1992
|
1996
|
Vertige positionnel
paroxystique bénin
|
26 %
|
29 %
|
34 %
|
Les bourdonnements d’oreilles touchent 8 % de la population,
sont des phénomènes subjectifs à composantes sensorielles, émotionnelles,
cognitives et comportementales, symptomatiques, analogiques à la douleur :
·
A l’anesthésie douloureuse, correspondent les acouphènes
avec surdité,
·
A la douleur par hyper-stimulation, les acouphènes
périphériques,
·
A la névralgie essentielle, l’acouphène isolé.