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Chapitre III : La posturologie
Page 9 / 13 - Somatométrie canon

LES VERTIGES

Nausées & vomissements

 

Réflexes vestibulo-oculo-moteurs.

 

Cette composante importante du système de l’équilibre contribue à la stabilisation de l’image d’une scène sur la rétine quand la tête est en mouvement.

 Il met en jeu de nombreuses structures paires en liaisons complexes et croisées.

·      Les trois canaux semi-circulaires mesurant les accélérations rotatoires,

·      Les deux macules sensibles aux accélérations linéaires

·      Les deux yeux

·      Différentes structures du SNC.

 

Plasticité neuronale

 

La compensation vestibulaire est un modèle de plasticité neuronale

La compensation est un phénomène central résultat d’une réorganisation des informations reçues dans les noyaux vestibulaires ;

Elle rétablit l‘équilibre entre les deux noyaux et fait disparaître la symptomatologie vertigineuse.

Il s’agit d’une adaptation par plasticité neuronale permettant une suppléance fonctionnelle ;

La compensation nécessite que les centres intégrateurs soient informés en particulier que les afférences visuelles et spinales soient stimulées.

Il s’agit d’une compétence neuronale éphémère

 

Nystagmus

 

Un nystagmus spontané dans le regard médian sans fixation oculaire chez un sujet immobile, tête droite, est toujours pathologique alors qu’il ne l’est dans le regard extrême que s’il ne s’épuise pas rapidement

·      Il traduit une dysharmonie des informations provenant des voies vestibulaires au système stabilisateur du champ visuel.

·      C’est une oscillation rythmique involontaire des yeux en deux phases, une lente et une rapide.

·      La direction de celle ci définit la direction du nystagmus.

 

Stimulopt

 

Pour maintenir son équilibre, l’homme dispose de 3 entrées sensorielles, la vue, le labyrinthe postérieur et la somesthésie.

L’intégration au niveau du tronc cérébral et du cervelet des données ainsi fournies entraîne la mise en jeu des réflexes posturaux.

Le nystagmus optocinétique est une réaction oculomotrice normale, physiologique, involontaire, se produisant lorsqu’un sujet regarde défiler devant ses yeux, une succession d’objets ;

Il intervient en synergie avec le réflexe vestibulo-oculaire, pour stabiliser un champ visuel en permanence, mouvant.

Le Stimulopt est une boule à facettes réfléchissantes, éclairée par une source lumineuse réglable en intensité et en focalisation, permettant de faire varier la surface des taches lumineuses réfléchies, mobiles, autour de deux axes de rotation de façon à éclairer la totalité de la pièce selon les 3 plans de l’espace et de balayer l’intégralité du champ visuel à vitesse réglable.

La stimulation optocinétique interfère sur le réflexe vestibulo-oculaire et le nystagmus optocinétique ainsi crée agit sur le réflexe vestibulo-spinal et les muscles de la posture.

 

Traumatisme crânien et vertige paroxystique bénin.

 

Il existe deux principales causes au vertige paroxystique bénin :

·      Il peut être sans cause apparente le plus souvent chez une femme de plus de 40 ans, en bonne santé

·       Il peut être la suite ou une conséquence d’un traumatisme crânien susceptible d’être guéri par la manœuvre de SEMONT au lit même.

SEMONT et TOUPET ont repris la manœuvre libératoire décrite en 1980 par BRANDT & DARROFF

 

Apesanteur

 

Pour  LESTIENNE en situation d’apesanteur, la vision prend le relais de toutes les informations sensorielles, vestibulaires et proprioceptives pour le contrôle statique du corps

On observe une redistribution de l’activité musculaire posturale avec :

Augmentation de l’activité des fléchisseurs,

Diminution de celle des extenseurs,

Inclinaison du corps vers l’avant

Réduction des activités réflexes liées à l’étirement musculaire provoqué par l’instabilité posturale.

 

 

 

Le maintien de l’équilibre et de l’orientation spatiale dépend des afférences provenant du labyrinthe vestibulaire, du système visuel, et des nerfs proprioceptifs innervant les tendons, les muscles, les articulations.

La cause la plus fréquente de vertiges vrais est le vertige paroxystique positionnel bénin.

Le vertige vrai est défini par WEBSTER comme un trouble où »le monde extérieur semble tourner autour de l’individu, ou le sujet semble tourner dans l’espace. »

 

 

 

Causes vasculaires des vertiges

 

 

C’est une illusion de mouvements, l’une des multiples formes de vertiges.

Dans les services de Médecine Générale Interne ambulatoire, il s’agit du 3ème trouble dont  se plaigne les patients.

Et il s’agit, par ordre de fréquence du 13 ème rang de motif de consultation des médecins internistes US en 1989.

 

Le vertige matinal surtout s’il survient au réveil est habituellement du à un trouble vestibulaire périphérique et permet d’être distingué des vertiges centraux.

 

Les causes des vertiges

 

Hypotension orthostatique

9 %

Vertige paroxystique positionnel bénin

49 %

Trouble hémodynamique circulatoire

3 %

Fistule du canal semi-circulaire

0.2 %

Syndrome de MENIERE

9.4 %

Syndrome de LERMOYER

 

Syphilis

0.07 %

Delayed vertigo

1.4 %

Neurinome de l’acoustique

0.5 %

Méningiome

 

Otospongiose

1.7 %

Otite chronique

5.6 %

Labyrinthite

 

Migraine accompagnée

4.4 %

Vertige prémenstruel du syndrome d’OHRESSER

1 %

Vestibulopathie récurrente

5 %

Névrite vestibulaire

9 %

Névrite zostérienne

 

Accident de plongée

0.5 %

Fracture du rocher

0.5 %

Ischémie cérébelleuse

0.01 %

Syndrome de WALLENBERG

 

 

Un cas de vertige par appendicite subaiguë est décrit..

Dans les vertiges de durée très brève et répétée, positionnels à 61 %, le VPB représente 49 %

 

Vertige des hauteurs.

 

Expliqué par BRANDT en 1980, à partir de la notion de point fixe le plus proche.

De faibles oscillations de la tête et du corps provoquent un glissement de l’image de ce point sur la rétine.

S’il est distant de plus de 3m, la distance ne devient plus détectable au niveau rétinien et survient une sensation de déséquilibre avec malaise, provenant de la contradiction entre les informations d’origine visuelle et celles en provenance du vestibule et de la proprioception.

Pour augmenter la sensibilité de type «télémétrique », les oscillations de la tête et du corps augmentent progressivement en amplitude, pouvant  aboutir à la chute.

 

La manœuvre de DIXE et HALLPIKE

 

Reprise récemment par MOHR.

Lors de la manœuvre d’inclinaison de la tête d’un patient assis les yeux fixés sur le front de l’examinateur, celui ci agrippe fermement la tête du patient et le place rapidement en décubitus, avec la tête tournée à environ 30° d’un côté et, à environ 30° en dessous du niveau de la table d’examen.

Le patient s’assied ensuite et la manœuvre est répétée en tournant la tête du côté opposé.

 

Manœuvre ancienne

 

Il existe une manœuvre ancienne connue pour traiter les vertiges paroxystiques positionnels bénins consistant à retourner brusquement le sujet et à accompagner le geste d’un coup sec sur l’oreille.

 

Equilibre.

 

L’électronystagmographie permet le bilan du nystagmus qui est le trouble de la statique oculaire.

La vision joue un rôle essentiel dans l’établissement et le rétrocontrôle de la posture et de l’équilibre au cours du mouvement.

Elle s’associe aux informations labyrinthiques sur les mouvements de la tête qui accompagnent toute stratégie visuelle selon COLLARD et CONRAUX

 

Les causes des sensations ébrieuses

 

 

Syndrome central

23 %

Neurinome de l’acoustique

1.4 %

Tumeur de la fosse postérieure

 

Atteinte otolithique

2.3 %

Oto-toxicité avec déficit vestibulaire bilatéral simultané

2 %

Agoraphobie

26 %

Angoisse

 

Migraine

19 %

Traumatisme crânien

10 %

Hypotension orthostatique

6 %

Lipothymie

5 %

Vertige prémenstruel d’OHRESSER

0.5 %

Anomalie posturale

5 %

 

Fréquence relative des principales catégories de vertiges.

 

 

 

DRACHMAN

KROENKE

TOUPET

 

1972

1992

1996

Vertige positionnel

paroxystique bénin

26 %

29 %

34 %

Les acouphènes.

 

Les bourdonnements d’oreilles touchent 8 % de la population, sont des phénomènes subjectifs à composantes sensorielles, émotionnelles, cognitives et comportementales, symptomatiques, analogiques à la douleur :

·      A l’anesthésie douloureuse, correspondent les acouphènes avec surdité,

·      A la douleur par hyper-stimulation, les acouphènes périphériques,

·      A la névralgie essentielle, l’acouphène isolé.

 

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