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Chapitre III : La posturologie
Page 1 / 13 - Statique et Bipédie

Et pourtant elle tourne …

Et pourtant elle tourne …

Galilée

 

LE SYSTEME DE L’EQUILIBRE ET LA POSTUROLOGIE

 

Tous les processus physiologiques semblent pouvoir être mis en équation et les nombres fractals permettent même de dire que :

L’évolution du vivant répond à l’équation 

Zone de Texte: Tn=Tc+(To-Tc)g-n

 

 

Dynamique

Durant la course, il existe un déplacement permanent du centre de gravité hors de la projection du polygone de sustentation, nécessitant un rattrapage permanent par le déplacement du coureur lié à l’angulation du plan du corps par rapport à celui du sol sur lequel il se déplace l’angle étant d’autant plus aigu que le terrain est davantage en pente.

 

Continuum musculosseux

 

C’est le muscle qui modèle morphologiquement l’os comme notamment durant la période de croissance, avec les courbures du rachis ,qui n’en possède pas à la naissance, et en fonction de l’utilisation du système musculaire les insertions donneront des reliefs épiphysaires plus ou moins marqués et de formes diverses.

Inversement, la forme de l’os permet une reconstitution de la morphologie musculaire par des reliefs qui lui ont été imprimés comme il est notamment devenu courant dans l’application médico-légale ou paléo-médicale de la reconstruction du visage à partir des os du crâne.

 

PHYSIOLOGIE

Le maintien de l’homme

 

L’efférent vestibulo-spinal rétablit les déviations axiales du corps tandis que l’efférent vestibulo-oculaire rétablit les images devant les yeux.

Le but de l’équilibre est la stabilisation de l’œil dans la tête et de la tête par rapport au corps pour stabiliser le regard.

Le conflit sensoriel ou cynéthose peut être rééduqué.

L’homme debout au repos n’est jamais immobile.

Il oscille en permanence.

Ces déplacements du centre de gravité sont considérés comme une constante biologique au même titre que les battements cardiaques ou les ondes EEG depuis BARON en 1982.

L’équilibre humain dans la station verticale au repos est un équilibre stable sur une base de sustentation au-dessus des limites de laquelle se projette le centre de gravité.

Il existe des rythmes complexes dans des directions variables dans le sens transversal d’un pied sur l’autre et dans le sens sagittal des talons sur les orteils.

Les points de contact des deux pieds sur le sol supportent donc des charges variables et oscillantes.

Ces oscillations toniques posturales sont dans les conditions physiologiques normales, minimes et pratiquement imperceptibles en orthostatisme.

Lorsque le sujet tente de réduire volontairement ces  oscillations pendant un temps limité, la posture cesse d’être confortable et ne peut être maintenue au-delà de quelques minutes.

A l’inverse  d’un corps inerte, l’équilibre humain orthostatique est différent d’un instant à l’autre.

L’équilibre se définit comme l’ensemble des mécanismes visant à la conservation de la posture.

·       Le système vestibulaire

·       Le système oculo-sensori-moteur

·       La sensibilité proprioceptive musculaire et articulaire

·       Les propriocepteurs cervicaux

·       Les informations proprioceptives et extéroceptives du reste du corps et notamment de la plante des pieds.

 

On considère  que les perturbations de la station debout qui nécessitent l’intégration et le traitement d’informations biomécaniques, sensorielles, et neuropsychologiques, sont l’expression d’un syndrome de déficience posturale cliniquement identifiable par la cohérence des signes, des symptômes et des enregistrements stabilométriques.

 

L’équilibration

L’équilibration est une fonction pluri-modale compensée.

·       La vue

·       La somesthésie générale

·       Deux organes proprioceptifs :  les labyrinthes,

·       La proprioception de la nuque et du pied

Le cou organe très évolué acquisition de l’espèce humaine, différenciation spécifique des mammifères, qui a permis l’autonomisation de la tête comme un porte capteur permettant l’exploration de l’environnement.

 

Bipédie

 

La bipédie se caractérise par des modifications importantes du squelette, à la fois de la  tête et des membres, mais aussi de la colonne vertébrale.

L’équilibration est la fonction qui permet d’assurer une posture spécifique qu’est la station érigée et son maintien en dépit des circonstances contraires.

Elle se définit par rapport à l’ambiance gravitaire et implique la notion d’un système anti-gravitaire qui induit la notion de polygone de sustentation à l’intérieur duquel se projette le centre de gravité.

Les entrées sont les informations fournies par les capteurs sensoriels à un intégrateur et un comparateur en rapport avec un système de stockage des situations antérieurement vécues ;

Les sorties se manifestent sous la forme d’ordres donnés aux effecteurs permettant les réactions d’adaptation.

L’équilibration est donc une fonction pluri-modale compensée ;

La vue est l’élément essentiel permettant de fixer un point de repère asservi  au labyrinthe au cours des déplacements de la tête ;

La somesthésie générale, sensibilité superficielle et profonde informant sur la disposition générale des segments du corps, les degrés de tension et de pression subis par les tendons, les muscles et les articulations spécialement la sole plantaire et la nuque.

Le maintien de la posture orthostatique suppose une mise en tonicité de la musculature car le corps n’est pas immobile mais oscille en permanence en suivant des rythmes particuliers et complexes pour maintenir son équilibre ;

Les réflexes posturaux entretiennent une contraction permanente, le tonus musculaire anti-gravitaire dans de nombreux groupes musculaires pour immobiliser les articulations ;

Les mécanismes assurant cette activité posturale sont indépendants de la  volonté et mettent en œuvre un ensemble d’éléments nerveux sensoriels et moteurs et d’activités réflexes où les informations proviennent de différents récepteurs.

L’équilibration est  un système multi-sensoriel complexe comprenant :

·       Des organes récepteurs avec

Le vestibule

La rétine périphérique et les muscles oculomoteurs

Les muscles de la posture

·       Un centre intégrateur

Les noyaux vestibulaires

·       Des organes effecteurs

Les muscles oculomoteurs,

Les muscles de la posture

·       Des centres de contrôle

Le cervelet

Le cortex

 

 

 

Le pied

 

Il se comporte comme une poutre composite sophistiquée alliant solidité, souplesse et stabilité.

·         Sur le plan statique, il existe deux appuis :

Antérieur, le clavier d’adaptation métatarsien.

Postérieur talonnier.

·         Sur le plan dynamique, il existe deux systèmes :

Propulsif : l’articulation tibio-tarsienne et surtout les métatarso-phalangiennes, avec prééminence de la Ière.

Stabilisateur latéral : les articulations sous  astragaliennes et médio-tarsiennes qui assurent la direction de l’avant pied et le couple dynamique de l’arrière pied tandis que le clavier métatarsien assure la stabilité latérale.

Le pied  peut être scindé en deux triangles fonctionnels :

 Postérieur statique

Antérieur dynamique.

Entre les deux, la charnière métatarso-phalangienne.

 

« La peau plantaire peut être assimilée au pneumatique », d’une roue

 

La statique chez l’homme normal.

 

La station bi-podale en apnée d’un sujet sans déformation somatique pourrait être assurée par la seule tension de certains groupes ligamentaires :

·       Grand ligament plantaire

·       Coque ligamentaire poplitée

·       Ligament de BERTIN

·       Ligament vertébral commun antérieur

·       Ligament inter-épineux

·       Le triceps sural qui entre en action pour compenser la légère inclinaison tibiale en haut et en avant ;

La respiration va induire des oscillations somatiques rythmées par des translations du centre de gravité.

La lordose lombaire se modifiera légèrement de même que la répartition des forces d’appui au niveau des muscles plantaires superficiels, qui, très riches en capteurs baresthésiques renseignent le cervelet qui en induit des contractions harmonieuses alternées ascendantes et descendantes ;

Les oscillations somatiques physiologiques seront amorties par la mise en jeu de deux chaînes musculaires opposées et complémentaires ;

 

Le paleo cerebellum  gère l’orthostatisme,

L’archeo cerebellum contrôle l’équilibration,

Le neo cerebellum assure l’harmonisation des mouvements.

 

La résultante de cette régulation intégrée s’exprime au niveau segmentaire en agissant sur la boucle gamma qui permet un ajustement précis du tonus musculaire grâce à la mise en jeu de barorécepteurs.

·       Les capteurs neuro-musculaires sensibles à l’étirement  musculaire dont la mise en jeu réflexe évite les lésions musculo-aponévrotiques.

·       Les capteurs neuro-tendineux sensibles à l’étirement téno-périosté dont la mise en jeu réflexe protège les insertions en inhibant la contraction musculaire qui les solliciterait trop puissamment.

 

La suite fonctionnelle des chaînes somatiques alternées ascendantes et descendantes est connue depuis les expériences de ROLL JP & ROLL RErreur ! Signet non défini., étudiant la participation des muscles oculomoteurs et extra-oculaires à partir de la poursuite visuelle d’une cible visuelle par un sujet immobile debout. ;

·       La chaîne des extenseurs podaux passe par l’ajustement

Des muscles pédieux

Du jambier antérieur,

De l’ischio-jambier

Du psoas iliaque pectiné

Des érecteurs du dos

Des scalènes

Du droit inférieur de l’œil

 

·       La chaîne des fléchisseurs podaux, antagoniste neo cérébelleuse passe par l’ajustement

Des muscles plantaires

Du triceps sural

Du quadriceps

Des fessiers

Du grand droit de l’abdomen

Du grand complexus

Du droit supérieur de l’œil

 

Ces deux chaînes sont sagittales pour un hémi-corps.

 

L’ajustement global des deux hémi-corps asymétriques se fait par  des compensations proprioceptives et vestibulaires.

·       Les connexions vestibulo-oculo-motrices directes.

·       Les connexions vestibulo-oculo-motrices indirectes

·       Le contrôle cérébelleux des  MEO est sous le contrôle

De l’axe pupillaire qui varie physiologiquement de 0 à 4 ° par rapport à l’horizontale, l’écart inter-pupillaire et la hauteur pupillaire.

De l’œil directeur de la verticalité : c’est le plus souvent l’œil gauche qui regarde la verticale de stimulation visuelle.

Il existe un asservissement proprioceptif et visuel.

Du réflexe de fixation : le cerveau gauche regarde à droite, ce qu’étudie le nystagmus optocinétique.

De la synergie accommodation convergence

Du réflexe de fusion : 90 % de la population est plus ou moins hétérophorique, la diplopie n’étant évitée que par un effort constant de fusion. :

« L’hétérophorie est au strabisme ce que l’attitude scoliotique est à la scoliose », comme le dit MALAFOSSE Ph.

 

 

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