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Les idées reçues.

Hernie discale

Le consensus de l'orthodoxie physiopathologique actuelle impute à la présence d'une hernie discale visible à l'examen TDM, la responsabilité des lombo-sciatalgies.
Les névralgies conflictuelles sont attribuées au contact entre une racine et un obstacle, tel que la hernie discale, responsable d'une souffrance radiculaire ou à l'enserrement par un canal lombaire étroit
La compression de la racine sciatique par conflit disco radiculaire en tant qu'explication de la sciatique est l'aboutissement de l'évolution des techniques d'imagerie.

Migraine.

Elle touche 12 % de la population française, soit 7 millions de sujets

Dans la migraine les experts soulignent la confusion qui règne encore aujourd'hui entre facteurs déclenchants et cause de la maladie. Pourtant, celle ci reste toujours inconnue.

Cette confusion entretient l'idée qu'une bonne gestion des facteurs déclenchants peut faire disparaître la migraine et conduit bon nombre de migraineux à la désillusion.

L'hétérodoxie

Arthrose

L'arthrose ne provoque pas de douleur c'est un témoin et non un facteur.

Hernie discale

La hernie discale ne donne pas de sciatique
Il est admis que 35 % de la population a des hernies discales asymptomatiques

Les radiologues portent une lourde part de responsabilité dans l'engouement du public pour les diagnostics d'arthrose et de hernie discale en établissant sur le compte rendu une relation de cause à effet et seraient avisés de se borner à en mentionner la présence " pour mémoire ".
Le mécanisme invoqué communément à présent dans la sciatique ne choque pas beaucoup et pourtant il est difficile de concevoir qu'une compression au niveau de la racine sensitive puisse donner autre chose qu'une douleur locale, l'influx nociceptif étant centripète : pour qu'il y ait douleur de trajet distal à partir d'une compression plus haut située il faudrait envisager que celle ci entraîne la formation d'une information nociceptive le long du trajet du nerf par influx anti dromique.

La sciatique paralysante est celle qui ne fait pas mal

On peut s'interroger avec profit sur la signification du signe de LASEGUE

La sciatique hyperalgique n'est pas plus volontiers le point de départ d'une sciatique paralysante.
L'expérience montre qu'il est souvent plus fâcheux pour le patient d'être opéré abusivement que de ne pas trouver une solution immédiate à la douleur lombo-radiculaire.

Les manipulations vertébrales sont efficaces sur la douleur dans 70 % des cas et ne s'accompagnent d'aucune modification radiologique visible de la hernie discale.

Fortuitomes et incidentalomes.

Par analogie avec ROEDERER qui disait "voici une sacralisation, cherchons autre chose. " On devrait pouvoir arriver à dire " voici une hernie discale, cherchons autre chose. "

Migraine ophtalmique.

On retrouve comme point de départ, un spasme de convergence secondaire à une exophorie strabisme divergent latent, méconnu.
Cette constante de la vision binoculaire chez les migraineux ne se diagnostique qu'à l'examen sous écran en vision de près ou de loin, le malade n'en étant jamais conscient.
Les céphalées de tension représentent la moitié des consultations pour céphalée.

Appareil manducateur.

Les névralgies cervicobrachiales sont d'origine dentaire.
Les influx nociceptifs qui prennent leur source au niveau des dents, de l'ATM, ou des muscles masticateurs en cas de para fonction ou d'asymétrie de fonctionnement, sont véhiculées par le trijumeau, entraînent un recrutement par le mécanisme de la référence douloureuse et grâce au jeu des anastomoses, envahissent le territoire des plexus cervical ou brachial.

La dent responsable d'une pelade peut être trouvée grâce à une cartographie.

Les tendinites sont d'origine dentaire.

Le foyer nociceptif infraliminaire.

Synalgies dentaires. Les irritations dentaires peuvent entraîner des troubles sensitifs avec hyperesthésie des troncs nerveux, des phénomènes algiques, oculaire ou auriculaire, des céphalées, l'algie se situant à distance de son point d'origine.

Il existe un autre système explicatif prenant en compte la dimension spatio- temporelle : L'algopathie

La posturologie

A la suite de ses travaux avec BARON, sur la plate-forme de stabilométrie, GAGEY définit un système de réponse rétroactive, aux différentes informations provenant de la proprioception nucale, lombaire, plantaire et de la connexion vestibulo-oculomotrice, permettant d'obtenir en permanence une projection du centre de gravité du corps à l'intérieur du polygone de sustentation, il s'agit du système tonique postural fin.

L'analyse de l'ensemble de ces informations conduit à l'élaboration d'une stratégie de tonus musculaire adaptée à chaque instant aux oscillations du corps afin de maintenir la position debout statique.

Une perturbation de l'une quelconque de ses composantes aboutira à une anomalie objectivable par la posturographie

L'extrémité céphalique porte l'ensemble des capteurs sensoriels.

Elle est le support des récepteurs de la vue, de l'ouïe, de l'odorat, du goût, et des sensibilités du tact avec une richesse toute particulière en proprio récepteurs cutanéo-musculaires au niveau nucal.

Le système de l'équilibre et de la posture repose fondamentalement sur la fonction sensorielle et extéroceptive de l'œil.
La tête en est le porte capteur.
Les caractéristiques posturales de l'extrémité céphalique étant fondamentales dans l'obtention et le maintien de la statique quelle que soit la position relative du reste du corps, l'ensemble des muscles cervicaux est destiné à rassurer le maintien.
De la même manière, tout le système locomoteur est lui-même destiné à transporter la tête et ses capteurs de manière à assurer la permanente stabilité de ses constantes d'équilibre.
Ainsi, les muscles oculomoteurs sont -ils en continuité de fonction avec ceux du cou et de l'ensemble de l'appareil locomoteur dont la fonction primordiale est d'assurer le déplacement efficace de l'appareil visuel dans l'orbite, en corrélation par l'oculo-céphalogyrie avec les mouvements combinés de la tête et du cou et du reste du corps, permettant de considérer qu'en fait l 'ensemble du système locomoteur est un appareil oculomoteur.

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Les idées reçues
L'hétérodoxie
La posturologie

En savoir plus

Fortuitome ou incidentalome
Instrumentalome
Dendinites
Foyer nociceptif infraliminaire
Cartographie réflexe
Amalgames
Stimulation subliminaire
Continuum musculosseux
Equilibre oscillant
Posturologie
Phénomène de type ondulatoire
Concomitance et co relativité

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