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Chapitre III : La posturologie
Page 2 / 13 - Equilibre oscillant

Régulation tonique posturale

Régulation tonique posturale

 

BARON en 1948, définit la régulation tonique posturale à partir de la notion d’équilibre du corps dans l’espace et démontre l’existence d’une voie nerveuse y participant au niveau des muscles de l’œil.

Cette activité sera mesurée à partir de 1956 avec le statokinésimètre.

Les relations entre les muscles moteurs de l’œil et des muscles du cou ou les paravertébraux sont découvertes à partir d’expérience d’incurvation du dos des poissons en jouant sur de très faibles déplacements oculomoteurs.

La correction est effectuée par réflexe opto-oculo-moteur.

Le syndrome mésencéphalique est la conséquence d’un traumatisme crânien provoquant une onde de choc qui atteint et lèse les noyaux mésencéphaliques, plus particulièrement ceux du III qui commandent le déplacement du globe oculaire dans son orbite.

Dans la plupart des cas, c’est l’œil gauche qui est atteint avec une légère paralysie tonique du muscle permettant la convergence de l’œil.

 

Les informations que le sujet reçoit sur la verticale et l’horizontale se trouvent perturbées.

 

Equilibre oscillant

 

La physiologie posturale de l’adaptation à la station érigée fait appel à un système de type cybernétique fermé décrivant des relations interactives entre les capteurs de l’équilibre statique que sont les récepteurs sensoriels périphériques et un comparateur qu’est le système nerveux central avec l’ensemble de ses engrames  mémoriels, sensoriels, et psychoaffectifs.qui constituent la base de données de références posturales.

A chaque élément d’information nouvellement  envoyé au comparateur, celui ci module la réponse des effecteurs périphériques  par l’intermédiaire des plaques  neuro-musculaires, unités motrices permettant l’adaptation du tonus de posture que les capteurs vont percevoir et dont ils enverront la transcription au comparateur créant ainsi en permanence un équilibre oscillant avec des effets rétroactifs permanents d’adaptation fine.

 

 

 

 

Posturologie

 

Le bilan postural étudie les modifications des réflexes posturaux, des asymétries du tonus de posture et étudie la qualité de la stabilisation du centre de gravité dans différentes situations codifiées.

Physiopathologie de l’équilibre

Le système postural fin et le contrôle vestibulaire se complètent pour assurer l’équilibre.

Le contrôle de l’équilibre statique revient plus particulièrement au système postural fin.

·       Les récepteurs :

Trois exo-capteurs :

Les vestibules,

Les barorécepteurs de la sole plantaire,

Le système rétinien périphérique qui apprécie le glissement sur la rétine d’une verticale.

Une multitude d’endo-capteurs proprioceptifs,

En particulier oculomoteurs

Ceux du quadrant sous-occipital,

Ceux de la région lombo-sacrée

Ceux des tibio-tarsiennes.

L’analyse de l’ensemble de ces informations conduit à l’élaboration d’une stratégie de tonus musculaire adaptée à chaque instant aux oscillations du corps afin de maintenir la position debout statique.

·       Le traitement de ces informations

Il fait intervenir le flocculus du cervelet et les noyaux vestibulaires.

Il existe une forte convergence sur ces centres des informations oculomotrices et nucales  qui éclairent l’action thérapeutique sur la posture d’un prisme de faible puissance dans le champ d’action d’un oculomoteur.

 

Les causes essentielles :

Accident de la circulation avec coup du lapin

Syndrome post-commotionnel des traumatismes crâniens

Episode rachidien lombaire séquelle d’une lombo-sciatique ou d’un geste chirurgicale.

Trouble de l’oculo-motricité  avec notamment mauvais centrage des verres correcteurs ou verres progressifs

Trouble de l’articulé dentaire .

 

Tests d’équilibre

Verticale de BARRE

L’angle de COBB.

La manœuvre de ROMBERG.

Test des index.

La manœuvre des index.

Test du piétinement.

La marche en aveugle de BABINSKI-WEIL 

Plate-forme de stabilométrie

 

Système tonique postural fin.

 

A la suite de ses travaux avec BARON, sur la plate-forme de stabilométrie, GAGEY définit un système de réponse rétroactive, aux différentes informations provenant de la proprioception nucale, lombaire, plantaire et de la connexion vestibulo-oculomotrice, permettant d’obtenir en permanence une projection du centre de gravité du corps à l’intérieur du polygone de sustentation, il s’agit du système tonique postural fin.

Une perturbation de l’une quelconque de  ses composantes aboutira à une anomalie objectivable par la posturographie.

 

Posturographie

 

C’est l’étude chiffrée de l’évolution dans le temps du centre de gravité d’un individu debout sur une plate-forme qui se réalise devant toute instabilité, et rentre dans le cadre du bilan oto-neurologique faisant partie de l’examen  électro-nystagmographique dans sa conception actuelle.

La posturographie permet une analyse fine de nombreux déséquilibres d’origine proprioceptive : oculomotrice, rachidienne, des muscles masticateurs et des perturbations podales.

 

Les fibres fusioriales ainsi que les récepteurs ostéo-tendineux de GOLGI , dans les fibres des muscles profonds de la nuque sont très spécialisés dans l’estimation du déplacement de la tête par rapport au tronc.

L’œil dans l’orbite et le vestibule enchâssé dans le même os que l’orbite, la tête sur les épaules, permettent de mesurer ce qui bouge dans quelle direction et à quelle vitesse.

La rétine périphérique possède un capteur de mouvement, les cellules de DOGIEL.

Les deux réflexes essentiels sont

Le vestibulo-oculaire, le nystagmus qui maintient l’œil stable sur l’objet à voir pendant le mouvement,

Le vestibulo-spinal qui permet de garder l’équilibre pendant les mouvements.

Les centres hypothalamiques du vomissement se trouvent  rattachés à cet ensemble et enrichissent  ces informations de réactions nauséeuses et de vomissements dans le mal des transports.

 

Des capteurs

 

Statique

 

Rectangle à coins arrondis: En statique pure, le rôle de l’oreille interne  est nul
L’oreille nécessite un mouvement pour jouer son rôle d’informateur.

 

 

L’éducation du système tonique de posture

L’éducation du système tonique de posture va s’effectuer par la mise en relation du réflexe visuo-oculaire et du réflexe oculo-céphalogyre.

Ce réflexe entre le couple vision et oculomotricité d’une part, et le XI d’autre part, va entraîner une éducation du système sous-occipital par le sterno-cléido-mastoïdien et le trapèze, c’est à dire, la relation avec C1 C2 base du système postural des muscles axiaux

Un comparateur

 

Les voies qui véhiculent les informations visuelles vers les structures cérébrales en dehors du cortex visuel.

Vers le colliculus supérieur responsable de l’orientation

C’est ce système qui est responsable du nystagmus optocinétique.

 

Connexion vestibulo-oculomotrice.

Directe

Indirecte

Le noyau préposé à l’hypoglosse, intriquant ainsi la langue aux mouvements de la tête et des yeux. : certains sujets tirent la langue lors de l’attention soutenue d’un travail délicat.

 

Morphopsychologie.

La posture peut-être  marquée par une adaptation psychologique liée aux tensions musculaires d’origine réactionnelle et modulée en partie  la forme et la fonction du rachis si l’intervention a lieu avant la fin de la maturation squelettique.

Une posture rigide d’auto-protection atténuera les courbures cervico-lombaires, le blocage chronique du diaphragme limitant le mouvement thoracique empêchera, tout comme la voussure des épaules de l’attitude timide du manque de confiance en soi, l’ampliation thoracique maximale et accentuera la cyphose dorsale

 

Des effecteurs musculaires

 

L’homme debout

Dans la vie courante, l’homme debout explore le monde environnant par des mouvements oculaires essentiellement horizontaux et la latérogyrie du regard est prédominante.

Le corollaire de la marche du bipède est que la répartition de la charge au sol, les impacts liés au contact du pied avec le sol et leur transmission au squelette sont plus importants que lors de la marche quadrupède.

A l’origine, le déplacement  pieds-nus sur un terrain meuble, laissait une empreinte correspondant à l’absorption par le sol de l’impact du pas.

Actuellement, la civilisation et le modernisme imposent une marche exclusive, la vie durant, à l’intérieur comme à l’extérieur, sur des surfaces dures ; n’absorbant  qu’une très faible part de l’impact.

La dissipation de l’onde de choc provoquée à chaque pas, par la rencontre du talon avec le sol, n’est plus effectuée, et partiellement que par la chaussure, et l’excédent d’énergie constitue une vibration, qui va, à partir de chaque pas, se propager en ligne droite d’abord le long du membre inférieur puis à tout le système musculo-squelettique ;

Une sorte d’onde stationnaire s’établit ainsi

Il se  crée des nœuds vibratoires au niveau des angulations articulaires spécialement  des genoux et dans le sommet des angles de courbure rachidiens.

La vibration. n’étant que partiellement éliminée par les parties molles et constituant au niveau des angulations du squelette, des zones de contraintes vibratoires privilégiées, à leur  périphérie, le tonus musculaire de base va être modifié dans le sens d’une contracture permanente.

 

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