Concomitance et co-relativité


L’observation d’une évolution
pathologique
La concomitance et la co-relativité des phénomènes
observables sont des paramètres subjectifs évoluant avec la flèche temporelle
et donnant la dimension du retentissement psychologique.
Vache sacrée
Le British Medical Journal
appelle“ vache sacrée” un concept médical incontournable et pourtant
discutable comme les promesses de biotechnologie, la médecine basée sur les
preuves, la recherche de critère de «qualité ».369
Preuves scientifiques
L’AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality)
estime que seulement 10 à 20 % des activités et décisions médicales sont
effectivement fondées sur les preuves scientifiques, d’après SIMPSON L. au vu
de l’étude réalisée avec 12 centres universitaires des Etats Unis.
Champ d’investigation de
l’observateur.
Les possibilités d’observation d’un phénomène
pathologique reposent sur la concomitance temporelle des constations cliniques
objectives, des données de l’anamnèse, et des examens para-cliniques qui
substituent aux limites sensorielles de l’observateur celles d’appareils aptes
à percevoir des constantes ou des variations de constantes hors de sa portée.
Le phénomène pathologique évolue pour son propre compte
dans une dimension différente sur le plan spatial et temporel de celle de
l’observateur dont le champ d’investigation est restreint au temps de celle ci.
L’expérience est modifiée par
l’expérimentateur
Sa compréhension de l’évolutivité d’une maladie passe
par la référence aux conditions antérieures des observations précédentes et aux
conclusions qu’il en tirera.
Ainsi, toutes les variations intercurrentes non
enregistrables en continu lui échapperont obligatoirement.
Les variations des paramètres perceptibles par le sujet
seulement devront passer par leur verbalisation subjective.
Chaque époque est forte de ses certitudes mais jamais aucune
n’avait comme celle qui nous est contemporaine poussé la prétention idéologique
jusqu’à la négation du bien fondé de la plainte du malade en lui opposant
l’absence de possibilité d’ «objectiver » celle ci.
Tout comme pour les marqueurs d’une maladie, repérables et
mesurables objectivement, souvent au niveau sanguin, il existe un aboutissement
syllogistique de raisonnement :
S’il
y a une anomalie instrumentalement visible, c’est l’explication
de la maladie.
S’il n’y a pas de lésion instrumentalement
visible, il n’y a pas de maladie.

Droit
·
Article L 410 du code de la santé
publique : « Les cotisations à l’ordre des médecins sont
obligatoires. »
·
Il est interdit au médecin, par le code de
déontologie édicté par l’Ordre des médecins, d’employer un traitement qui n’est
pas « suffisamment éprouvé ».
·
L’expérimentation oblige à mettre une théorie en
pratique en essayant une thérapeutique qui en découle.
·
Et l’Ordre détermine que le traitement appliqué
n’est pas orthodoxe, puisqu’il doit avoir été « suffisamment
éprouvé ».
Ainsi entre autres est verrouillé le bien penser médical.
Mais des brèches dans son consensus peuvent être
aperçues :
Arrêt de la cour de Cassation de 1957 : « le
médecin a non seulement le droit mais le devoir de s’écarter des règles
consacrées par l’usage pour le traitement des malades ».
Guérison
L’amélioration des chances de guérison de nombreux patients
victimes de maladies graves, est liée aux systèmes de guérison où la dimension
relationnelle, la pensée et les émotions sont fondamentales aboutissant à la
notion de guérison remarquable et défrichant un champ à explorer de mécanismes
spontanés de guérison.
« Les instances médicales montrent peu
d’intérêt » pour un phénomène extrêmement complexe mais pouvant être à
l’origine de la naissance d’une nouvelle médecine
La linguistique et les arguments
de mauvaise foi :
Toutes ces notions parfaitement hétérodoxes à ce jour
peuvent facilement faire l’objet de dénigrement et laissons parler les
spécialistes linguistes qui dans leur domaine n’acceptent pas non plus les
idées nouvelles :
« Dans un premier temps on ignore, dans un second
temps, on tente d’empêcher la diffusion ou la traduction de l’œuvre, dans un 3ème
temps, on tente de la réfuter…ce sont de vielles idées connues depuis longtemps
et, à dire vrai, ce n’est pas vraiment de la linguistique » ,afin
d’éviter aux détracteurs d’avoir à chercher des arguments, car «je n’ai pas
besoin qu’un autre me les serve ».
La médecine du troisième millénaire sera holistique ou ne
sera pas .et devra arracher le souffrant locomoteur au carcan de la
rhumatologie et de la rééducation fonctionnelle basée sur la théorie
kinésithérapeutique pour le faire rentrer dans un nouveau cadre comme celui de
la posturologie en tout cas prenant en compte le malade dans sa globalité
d’individu unique et irremplaçable et non plus sa maladie seulement.
La posturologie, plutôt qu’une théorie pratique ou une
discipline nouvelle deviendrait un forum explicatif pouvant permettre, grâce à
un vocabulaire commun, aussi bien au rhumatologue actuel qu’à l’acupuncteur au
dentiste à l’ostéopathe au chirurgien ou au médecin « de
terrain »homéopathe ou psycho-somaticien de mettre en commun leurs
connaissances pour une orientation thérapeutique nouvelle, identique et libre
d’à priori à la condition préalable de pouvoir reléguer le diagnostic d’arthrose
au magasin des explications périmées en admettant qu’elle n’est qu’un témoin
sans nocivité propre d’une dégénérescence, tout comme la hernie discale, et
pouvoir entreprendre à partir d’une autre approche la recherche d’une
explication univoque à partir du concept musculosseux.