Accueil Documents References Contacts


         Accueil - Consultation des documents

         Chapitre I : Les idées reçues
         Chapitre II : L'hétérodoxie
         Chapitre III : La posturologie
                     
Chapitre III : La posturologie
Page 3 / 13 - Chaines musculaires

Chaînes musculaires

Chaînes musculaires 

 

On appelle chaîne musculaire : un ensemble de muscles synergiques concourant au même but.

Chaque geste de la vie de relation fait intervenir des ensembles de muscles différents mais les chaînes posturales servent au maintien de la station érigée.

Concourant à un but unique, il n’y a qu’un seul ensemble musculaire travaillant en synergie qui regroupe tous les muscles à prédominance tonique.

Les muscles rouges sont toniques, maintiennent une contraction de longue durée et de faible amplitude

Les muscles toniques de la statique réagissent plus lentement mais nécessitent un influx nerveux plus faible que les muscles phasiques.

Ils sont nettement moins fatigables et moins dépendant du cortex mais ne  peuvent développer une forte contraction.

 

 

 

 

Couleur

Contraction

Amplitude

Fibres

Réaction

Seuil

d’excitabilité

Influx

 Nerveux

Fatigabilité

Contraction

Cortico

dépendance

Toniques

rouges

lente

faible

petites  B

lente

65m/s

faible

faible

faible

faible

faible

Phasiques

 

 

 

grandes A

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaînes.

·      Descendantes  de STRUYF-DENYS

·      Ascendantes de MEZIERES &BOURDIOL

·      Ascendantes- descendantes de BRICOT

97 % des muscles du dos sont polyarticulaires, c’est à dire qu’ils sont intriqués et  enjambent plusieurs articulations, ils sont agencés sous forme de chaînes qui se comportent comme un muscle unique, le tonus de chacun des muscles s’additionnant aux autres pour constituer un ensemble qui conserve une activité électrique permanente même pendant le sommeil

Sa rétraction est à l’origine du déséquilibre parce que, toujours hypertonique, elle prend le pas sur la musculature antérieure car constamment sollicitée et ne cessant de se raccourcir.

Toute correction partielle d’une déformation entraîne d’autres déformations à distance.

On aboutit ainsi à six lois fondamentales

1.      Les nombreux muscles postérieurs se comportent comme un seul et même muscle.

2.      Les muscles des chaînes sont trop toniques et trop courts.

3.      Toute action localisée, aussi bien élongation que raccourcissement, provoque instantanément le raccourcissement de l’ensemble du système, et aggrave la déformation ou l’état pathologique.

4.      Toute opposition au raccourcissement  provoque des flexions latérales, des rotations de la colonne vertébrale et des membres.

5.      La rotation des membres  due à l’hypertonie des chaînes  s’effectue toujours vers l’intérieur.

6.        Toute élongation, détorsion, douleur, effort, bloque la respiration en inspiration..

 

 

 

 

 

                  (Doc. ROUSSEL)

 

 

Les muscles du dos sont polyarticulaires

 

 

Propriocepteurs articulaires..

Les terminaisons libres

Les corpuscules de RUFFINI

Les corpuscules de PACCINI sensibles à l’accélération

Les corpuscules de GOLGI sensibles à la position.

 

Le système musculaire

Le système musculaire est l’acteur central de la mobilité par son action dynamique mais joue également un rôle fondamental dans les phénomènes dynamiques et statiques intervenant dans le maintien postural.

Ainsi, toutes les fibres musculaires dépendant du même motoneurone, et formant avec lui l’unité motrice, vont se contracter ensemble et d’emblée au maximum.

Cela explique  que le nombre de fibres musculaires dépendant d’un neurone est d’autant plus réduit que les mouvements du muscle doivent être précis : 1730 pour le jumeau interne, 13 fibres par unité motrice pour les muscles extrinsèques de l’œil..

 

Unité motrice ;

Les fibres musculaires ne sont pas isolées sur le plan fonctionnel et l’exécution des mouvements se fait par l’intermédiaire des unités motrices sous la dépendance d’un seul axone, pour plusieurs fibres musculaires de même type histochimique qui sont imbriquées avec des fibres de type différent appartenant à d’autres unités motrices.

Ici se trouve l’explication du fait qu’une dénervation provoque l’atrophie d’un faisceau entier de fibres, c’est l’atrophie fasciculaire alors qu’une myopathie provoque une atrophie diffuse.

PATHOLOGIE

 

Adaptation posturale. Parkinsonienne

 

Elle résulte de la modulation réflexe permanente de l’activité des muscles en fonction de la pesanteur et des activités motrices en cours

Ainsi, l’altération des réflexes posturaux du gêne-t-elle la marche et le demi-tour.

 

Les ostéophytes

L’exemple le plus caractéristique des interrelations pathologiques entre le muscle et l’os, est donné par la constitution des ostéophytes dont la prolifération  est liée à la traction exagérée sur le périoste au niveau de l’enthèse tendino-musculaire.Il s’agit de la terminaison d’un muscle ou d’une chaîne synergique de muscles  présentant une contracture au long cours.

Le muscle considéré ne pouvant jamais revenir à l’état physiologique d’allongement-relaxation, provoque par son raccourcissement une traction excessive sur son insertion osseuse, qui va petit à petit surélever le périoste dans un processus réactionnel de tentative d’adaptation qui consiste à rapprocher les insertions musculaires par l’allongement osseux ; censé raccourcir la distance entre les enthèses et permettre au muscle de parvenir à la détente qu’il ne peut atteindre, la mise en jeu de la boucle Gamma l’en empêchant.

La prolifération se produit toujours au niveau des berges articulaires rapprochées par le processus de blocages mécaniques au niveau rachidien ou sur un relief osseux non articulaire comme c’est le cas pour le grand ligament plantaire dans le cas de l’épine calcanéenne. 

 

Blindisme.

Les postures observées chez les aveugles, comme le balancement du corps, la tête penchée sur le côté, ployée, la cyphose, sont des postures adaptées ou blindisme constituant des réponses nécessaires à l’environnement physique.

Le balancement stimule l’appareil vestibulaire pour le maintien de l’équilibre en station verticale.

 

Syndrome d’intolérance à l’effort.

Les myopathies mitochondriales comprennent des formes sporadiques où l’intolérance à l’effort est le principal symptôme suggérant qu’elles soient dues à des mutations somatiques  des cellules musculaires après la différenciation.

C’est une cause courante de syndrome d’intolérance à l’effort.

 

Le spasme musculaire

Il peut  être consécutif à n’importe quel type d’agression et entraîne une tendinite d’insertion par raccourcissement mécanique du trajet du muscle entre les insertions, participant au spasme  en flexion, et entretenant le trouble de posture loco-régional, du fait de la position d’antalgie  réflexe.

Les contractures douloureuses sont auto-entretenues par la mise en jeu du réflexe myotatique, les phénomènes de tendinite sont toujours dus à une manifestation originelle musculaire, primitive ou bien elle-même due à un dérangement  intervertébral mineur.

La  traction exagérée sur l’enthèse avec pincement relatif des surfaces articulaires, par rapport au circuit antagoniste qui, relâché relativement, permet un écartement des surfaces articulaires en proportion plus important, va occasionner la construction d’une prolifération ostéophytique, d’une part par traction sur la zone de jonction ostéo-tendineuse, et d’autre part, par immobilisation relative du segment considéré qui va se calcifier par dépôt sur une zone immobile, suivant en cela, le mécanisme général  de l’évolution lésionnelle organique qui veut qu’une zone anatomiquement lésée par un processus inflammatoire infectieux ou traumatique subisse une transformation calcifiante pour enkyster la lésion dans le cadre d’un processus de cicatrisation.

 

L’analogie histologique musculosseuse

 

Elle est à la fois embryologique et fonctionnelle.

Les reliefs osseux sont modelés par la fonction musculaire, que ce soit pendant la croissance, avec la modification des courbures rachidiennes ou après, en fonction de l’usage et du travail imposé aux segments de membres, dans l’effort musculaire sportif ou professionnel, au point qu’une non-fonction musculaire provoquera une ossification d’un certain nombre de fuseaux musculaires inactifs, avec création de ponts osseux, l’erreur de consolidation pouvant même aboutir à l’ossification d’une fracture musculaire.

 

Liens rapides

Les idées reçues
L'hétérodoxie
La posturologie

En savoir plus

Fortuitome ou incidentalome
Instrumentalome
Dendinites
Foyer nociceptif infraliminaire
Cartographie réflexe
Amalgames
Stimulation subliminaire
Continuum musculosseux
Equilibre oscillant
Posturologie
Phénomène de type ondulatoire
Concomitance et co relativité

 http://www.posturologue.com ©2002 Gerald Vandieu All right reserved.