L’exception confirme la règle.
Expression proverbiale
La traduction du grec au
latin a perverti le sens initial de la formule qui était « l’exception met
la règle à l’épreuve », ce qui veut dire qu’une règle ne doit pas souffrir
d’exception car dans ce cas le concept qui la sous tend serait faux et l’on
devrait donc se tourner vers un autre modèle explicatif , une autre théorie .
Ainsi en médecine, suivant l’approche scientiste actuelle qui veut qu’elle
obéisse à des règles objectivables et reproductibles comme dans les sciences
dites exactes, l’existence d’exceptions doit elle faire remettre en cause la
théorie communément admise.
Sacralisation
« C’est pourquoi en
dehors de cas où l’anomalie est un simple piège derrière lequel se dissimule
une lésion plus grave : l’adage de ROEDERER
demeure toujours
valable »
Absence de parallélisme antomo-clinique
La
découverte d’une hernie discale même volumineuse, à l’occasion d’un examen
neuro-radiologique abusif, ne doit pas systématiquement déboucher sur un
traitement radical.
En
effet, on ne répétera jamais assez l’absence de parallélisme antomo-clinique
dans ce domaine et le fait que l’indication chirurgicale ne doit pas reposer
sur une image mais sur une évolution clinique.43
Les radiologues portent une lourde
part de responsabilité dans l’engouement du public pour les diagnostics
d’arthrose et de hernie discale en établissant sur le compte rendu une relation
de cause à effet et seraient avisés de se borner à en mentionner la présence
«pour mémoire ».
LES RACHIALGIS DE L’ENFANT
Les tumeurs
malignes
Les infections
Les douleurs
liées à la croissance
Les douleurs de
croissance
LES RACHIALGIES DE L’ADULTE
RACHIALGIES DISCO VERTEBRALES CHRONIQUES OU AIGUES
Causes génétiques
et congénitales
Causes tumorales
Causes inflammatoires
Causes infectieuses
Causes degeneratives
Causes métaboliques
Causes post-traumatiques
RACHIALGIES NON DISCO VERTEBRALES
Lumbalgies
Causes rhumatologiques
Causes neurologiques
Causes viscérales.
Causes urologiques
Causes péritonéales
Causes digestives
Causes vasculaires
Causes tumorales
Causes infectieuses
Causes cutanées
Causes métaboliques
Causes mécaniques.
Jambes sans repos.
Souvent désignées comme
douleur par le patient, ce syndrome recouvre les paresthésies à type de
fourmillement, et un énervement, un agacement, sorte d’appel au mouvement
touchant les jambes et les cuisses parfois le membre supérieur, presque
toujours nocturne, mais toujours déclenchée à l’occasion du repos et de
l’immobilité.
Il a été décrit initialement
par EKBON en 1944, comme asthenia crurum paresthetica ou irritable legs.
Parfois désigné sous le
vocable de rest-less legs syndrom, son origine est probablement une lésion
encéphalique sous corticale avec un dérèglement touchant la dopamine, la Norépinéphrine,
les endorphines.
C’est la 4ème
cause d’insomnie.
Causes gynécologiques et
obstétricales
La grossesse.
Il existe une lombo-sciatique
avec parfois olisthésis de L5 sur S1, la grossesse pouvant provoquer de petits
accidents ostéo-articulaires et ligamentaires qui reconnaissent une origine
hormonale entraînant une hyper-laxité ligamentaire et une cause mécanique liée
à la prise de poids.
On retrouve également le
syndrome de LACOMME ou syndrome douloureux ostéo-musculo-articulaire abdomino-
pelvien, correspondant au relâchement douloureux des symphyses durant le 2ème
moitié de la grossesse, les coccygodynies, les tarsalgies post-accouchement,
les syndromes des scalènes, le syndrome du canal carpien, l’algo-dystrophie de
la hanche, l’ostéose iliaque condensante après accouchement dystocique
multipare.146
L’hyperlordose et les
articulaires postérieures sont la composante essentielle de la lombalgie ;
Le syndrome de la charnière dorso-lombaire
donne des douleurs fessières basses.
L’atteinte des ligaments ilio-lombaire
provoque des douleurs pseudo-radiculaires.
Les chaînes musculaires
peuvent être le siège de douleurs diffuses avec des zones échographiquement hypoéchogènes
avec envahissement adipocytaire ou hyperéchogènes s’il existe des micro-déchirures.
Egalement, décompensation
transitoire d’un CLE.
6 femmes enceintes sur 10
se plaignent de leur dos, les douleurs augmentant régulièrement avec l’âge de
la grossesse.
1 fois sur 3, les douleurs
sont mal tolérées.
20 % sont des lombalgies
rapportées au rachis, discales ou articulaires postérieures.
1/3 sont sacrées avec
réponse à un test spécifique : en décubitus dorsal, une pression axiale
sur la cuisse fléchie à 90° sur le bassin, reproduit la douleur sacrée.
1/3 sont mixtes
La disjonction symphysaire
est physiologique au cours de la grossesse, les berges s’écartant de 10 mm en
largeur et de 5 mm en hauteur à partir du 4ème mois et
la ressemblance entre une
vue du bassin par en dessous et une vertèbre lombaire est tout à fait
étonnante.
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(Source
: Presse médicale)
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