LE DEBOUCHE THERAPEUTIQUE
L’acquisition de la notion de
conflit disco-radiculaire causale des rachialgies et des névralgies
conflictuelles a tout naturellement mené à des thérapeutiques chirurgicales
afin de lever l’obstacle compressif.
Une multiplicité de
techniques et de protocoles a vu le jour.
Techniques chirurgicales a ciel ouvert
La sciatique par hernie
discale, caractérisée par sa douleur et son réveil par l’impulsion à la toux et
l’attitude antalgique qui ne bloque qu’un seul des mouvements de flexion et
d’extension ou d’inclinaison latérale, reconnaît 4 techniques chirurgicales.
La
chirurgie qui donne 21 % de récidives, 7 % de fibroses et 11 % de
complications.77
Les neurochirurgiens et
orthopédistes français réalisent 51 000 exérèses de hernies discales lombaires
à ciel ouvert par an, 4000 nucléolyses, 4000 dissectomies percutanées
Thérapeutique
chirurgicale du Canal Lombaire Etroit (C.L.E.)
Les résultats à long terme de
la thérapeutique chirurgicale du canal lombaire étroit sont considérés comme
étant bons dans 50 % des cas.
Lombalgie sans sciatique.
Sur 100 lombalgies dont la
clinique faisait suspecter une lésion discale justifiant une
sacco-radiculographie au Méthodal préopératoire, ont été observées 32 images
pathologiques de hernies discales, 16 ont été opérées avec confirmation dans 15
cas
Le résultat a été
satisfaisant dans 25 % des cas.
La chirurgie de la lombalgie
pure a été un échec dans 75 % des cas.82
Le LIEN regroupe les
personnes, victimes d’infections nosocomiales parmi les 800 000
annuelles.
Infections
De 6 à 30 % des nouveau-nés hospitalisés contractent
des infections
Les prématurés représentent
75,6 % de cette population et on recense 40 % de staphylocoques méthicilline
résistants.
Les patients dépendants
présentent dans 12 % des cas des infections nosocomiales.
Infections nosocomiales.
En 1978, sur 1000 autopsies, 7 % sont dues à des
infections nosocomiales.
En France, 80 % des hôpitaux ont un taux d’IN de 6 à 7 %.85
10 000 Décès par an dont
11% dans les services de
maladies infectieuses,
13 % en gériatrie,
11 % en rééducation
5 % en rhumatologie
Failed Back Syndrom .
Il
s’observerait dans 15 à 30 % des suites des opérés du dos.
L’apparition précoce d’une
douleur lombaire très intense avec contracture rachidienne élévation thermique
et irradiation sciatique bilatérale doit faire évoquer le diagnostic de
spondylodiscite et faire entreprendre un traitement antibiotique adapté aux
germes au besoin isolé par ponction radioguidée du foyer infectieux.
Le diagnostic en est très
difficile.
La récidive des hernies
discales s’observe dans 5 % des cas.
Iatrogénicité
8437 morts en 1998.
Hernie discale et
chirurgie
Elle est la conséquence de
contraintes obliques exercées sur un disque durant des années, obligeant celui
ci, à faire issue en arrière et sur le côté.
L’extraction de cette hernie
qui coince une racine, si l’on s’en contente, ne corrige pas le déséquilibre
tonique postural et se répercute sur les articulaires postérieures des étages
adjacents compliquant les suites opératoires.
Poudrage.
Depuis MYERS en 1960, les
risques d’adhérences postopératoires liés au poudrage des gants sont connus.
En
1991, une étude dans un service de chirurgie digestive de La Pitié montre que
sur 400 malades opérés, 100 sont réopérés pour cette raison.
Staphylocoque.
90 % des formes hospitalières
résistent à la Pénicilline et il représente 19 % des infections
post-chirurgicales.
Techniques chirurgicales fermees
Chimio-nucléolyse.
Elle
laisse 80 % de lumbalgies résiduelles, 14 % d’échecs.
Sur les 13 % de
complications, il existe 0,16 % de décès immédiat.
Sur les 14 % d’échecs, on
retrouve deux fois, une modification morphologique c’est à dire, une diminution
et une disparition de l’image de HD
L’évolution
morphologique n’est pas différente chez les patients guéris ou non, la
réduction de taille de la HD que l’on observe que chez 12 % des patients guéris
ou non, n’est pas en cause.
La lombalgie résiduelle après
cure chirurgicale est d’incidence variant de 20 à 80 % des cas.
Après nucléolyse, elles
affectent 60 à 80 % des cas
avec
30 % de gêne minime
et
30 % de gêne très importante.
Rhizolyse.
·
De très bons
résultats sont obtenus dans 40 % des cas.
·
De bons résultats
sont obtenus dans 40 % suivant l’appréciation globale du malade.
·
Dans 38,4 % c’est un
succès, dans 21 % des cas, un résultat excellent
·
Dans 61,6 %, c’est
un échec,
·
L’efficacité globale
à 4 ans, est de 44 %
Aucune série rhizolyse contre
placebo n’a été jusqu ‘à présent rapportée.
Hernie
discale.au TDM
Les hernies
discales non opérées régressent dans 15 % et dans 15 % donnent une diminution
de l’image TDM.
Sur
10 régressions, il y a 8 bons résultats cliniques
La
persistance d’une image identique est accompagnée de la persistance ou de la
disparition de la sciatique dans le même nombre de cas.
La guérison clinique peut s’accompagner de la
persistance de la hernie.
Hernie discale après traitement
Après 10 ans, quelle que soit la technique employée
pour traiter une lombo-sciatique par hernie discale, injection de sérum
physiologique intra-discale, considérée comme placebo, chimio-nucléolyse à la
papaïne, cure chirurgicale, l'IRM montre dans 37 % des cas, la persistance
d'une hernie discale.
Aucun
fragment exclu n’est mis en évidence suggérant qu’il existe une résorption
spontanée de ces fragments .L’évolution clinique n’est pas corrélée à la
présence ou à l’absence de récidive herniaire, ce qui est logique puisqu’il est
admis que 35 % de la population a des hernies discales asymptomatiques d’après
BOUCHAUD. A et-CHABOT.