MIGRAINES ET
CEPHALEES
Les migraines
LES ETIOLOGIES CONVENTIONNELLES
Les critères diagnostiques
de la migraine sans aura.
D’après l’International
Headache Society
Au moins 5 crises
répondant aux critères suivants :
Crise de céphalée
durant de 4 à 72 heures sans traitement ou après traitement inefficace
·
Au moins 2 des 4
caractéristiques
·
Unilatérale
·
Pulsatile
·
Limitant ou
empêchant les activités quotidiennes
·
Aggravée par les
activités physiques de routine
·
Durant la crise
présence d’au moins 1 des caractères
·
Nausée, vomissement
·
Photophobie,
phonophobie
Au moins l’un des
caractères suivants :
·
Il ne s’agit pas de
céphalée d’origine organique ou toxique d’après les données de l’histoire de la
maladie, de l’examen physique ou neurologique ;
·
L’hypothèse d’une
origine organique ou toxique évoquée a pu être écartée par les investigations
complémentaires appropriées.
·
L’hypothèse de
céphalée organique ou toxique est confirmée mais les crises inaugurales ne
sont pas en relation temporelle avec elle.
·
Critères mineurs :
antécédents familiaux, rôle déclenchant des règles, de facteurs alimentaires,
des émotions, l’effet thérapeutique du tartrate d’ergotamine lors des crises ou
la disparition durant la grossesse.
Les céphalees
Céphalées de tension.
La douleur est peu intense,
non pulsatile, siège typiquement au vertex ou à la nuque et s’accompagne
généralement d’une tension musculaire de la nuque.
Elle évolue sur un mode
chronique et continu dans la journée.
Autrefois, appelées
psychogènes, elles doivent être évoquées devant une douleur cervico-crânienne
Elles peuvent se confondre
avec les migraines avec lesquelles elles coïncident fréquemment.
Elles concernent de 2 à 4
millions de français.
Les céphalées
d’origine cervicale.
D’après HENRY, il n’y a
pas de cervicalgique pur mais des cervico-céphalalgiques.
LES TROUBLES OCULO-MOTEURS
Sur
100 000 naissances, annuelles en France, 10 % ont des anomalies visuelles.
Oculo-motricité.
Statistiques
Dans les Bouches du RhôneErreur ! Signet non défini. , au cours préparatoire, en 1992,
35,2
des enfants présentent des déficiences.
·
8,15 % amblyopie
·
4 % strabisme
·
6 ;8 %
problèmes de réfraction
·
14,5 % hétérophorie
c’est à dire qu’ils font des efforts constants pour éviter la vision double.
22 ;6
% sont suivis en ophtalmologie.
L’amblyopie
Fonctionnelle au cours du
strabisme, elle est présente dans 50 % des cas.
Il s’agit d’une faible acuité
visuelle unilatérale sans lésion décelable.
Sa recherche chez le
nourrisson repose sur le test de l’occlusion consistant à cacher un œil, puis
l’autre avec la main, pour observer le comportement de l’enfant.
S’il
existe un œil amblyope, l’occlusion de l’œil sain dit fixateur entraîne une
gesticulation et des cris de la part de l’enfant qui ne peut se servir de l’œil
amblyope laissé découvert.
Anomalies de la convergence
La convergence est un
mouvement binoculaire qui permet à l’image d’un objet fixé de se projeter sur
les deux fovea.
Elle est couplée à divers
mécanismes comme l’accommodation permettant de voir net les objets proches, et
le réflexe de fusion qui est l’aptitude pour le cerveau à avoir une perception
finale unique à partir des sensations différentes données par chaque œil.
L’insuffisance
de convergence qui est une augmentation de la valeur du punctum proximum de
convergence (PPC), est asymptomatique jusqu’à un certain degré car compensée
par les capacités de fusion.
Lorsque
les capacités de fusion sont dépassées, apparaît une gêne visuelle allant
jusqu'à la diplopie.
Strabisme
Il touche 4 % de la
population française et se caractérise par une déviation des axes oculaires
l’un par rapport à l’autre et des altérations sensorielles primitives ou
secondaires à cette déviation.
La complication la plus grave
en est l’amblyopie irréversible après l’âge de 6 ans.
L’examen de dépistage est
possible dès la naissance en dépit de cas difficile chez le nourrisson
présentant une base du nez large ou un épicanthus qui donne l’illusion d’une
déviation oculaire.
Occlusion.
Le
traitement de l’amblyopie consiste en la mise hors d’usage provisoire de l’œil
sain, allant de l’occlusion partielle à la privation.
Excès
·
Physiologiques
De la presbytie par
diminution des performances cristalliniennes
·
Pathologiques
Par fatigue du muscle
ciliaire anisotropie, amétropie, asthénopsie accommodative, Strabisme
accommodatif de l’hypermétropie. Par paralysie du III interne.
Insuffisance
L’hétérophorie ou
strabisme est une tendance à la déviation des axes visuels, bien compensée par
la fusion
Elle peut se faire
En
dehors, c’est l’exophorie,
En
dedans, c’est l’ésophorie,
En
haut c’est l’ hyperphorie,
Dans
le sens de la torsion, c’est la cyclophorie.
Dans les anomalies de
réfractions non corrigées ou mal corrigées : le sujet afin de voir
nettement sollicite de plus en plus son accommodation provoquant un spasme
accommodatif par contracture permanente du muscle ciliaire. Il existe de
surcroît une micropsie
Les signes fonctionnels sont
des céphalées frontales et des blépharo-conjonctivites chroniques.
Céphalée aiguë du
promeneur dans la jungle du fait du
trop important déplacement du point de convergence pour le maintien de
l’équilibre de la marche suffisamment connue du grand public pour qu’y soit
fait référence au cinéma dans le film Medecine man.
Migraine ophtalmique
On retrouve comme point de
départ, un spasme de convergence secondaire à une exophorie strabisme divergent
latent, méconnu.
Cette constante de la vision
binoculaire chez les migraineux ne se diagnostique qu’à l’examen sous écran en
vision de près ou de loin, le malade n’en étant jamais conscient.
Le
comportement du sujet atteint, rejoint celui du porteur de trouble de vision
binoculaire classique avec gène dans les grandes surfaces, insécurité dans les
tunnels routiers, conduite automobile nocturne malaisée.
Seule
la correction prismatique toute distance, par port constant de lunettes avec ou
sans correction sphérique ou torique, avec base interne, arrête externe,
variation de la puissance prismatique de 2 à 8 dioptries permet l’arrêt des
accès migraineux..
Céphalée
posturale de tension exophorique
Est le mécanisme explicatif
univoque des céphalées dites migraines ou migraines ophtalmiques.
Centrale oculogyre
Elle réagit à de multiples
incitations afférentes non seulement visuelles mais également à toutes les
autres incitations sensorielles extra-visuelles vestibulaires et
proprioceptives.
Elle est sous tension, il y a
un tonus oculogyre permanent même pendant le sommeil et se comporte comme un
système informatisé à deux programmes.
L’un,
destiné à l’équilibre conjugué des yeux par rapport au reste du corps, et aux
mouvements de direction dits de version,
L’autre
à l’équilibre réciproque entre les deux globes oculaires et aux mouvements en
profondeur dits de vergence.
Ces deux programmes sont en
articulation permanente.
Les impulsions innervationnelles
venues de la centrale oculogyre contrôlent au cours de la croissance le
développement et la trophicité des muscles oculomoteurs de leur gaine et la
morphologie orbitaire
Anomalies de
l’accommodation .
. Le travail sur écran.
Le travail habituel sur
écran est évalué à 4h par les législations française et européenne. L’étude
statistique des troubles de la vue indique que le point de rupture
statistiquement significatif est à :
·
I h /jour pour les
hommes,
·
2 h /jour pour les
femmes,
·
Fonction de l’âge,
il atteint 4h pour les plus de 45 ans.
L’existence ou non de correction visuelle n’a pas
d’influence et les fréquences des céphalées et des gènes neuro-psychologique
est supérieure chez la femme.
La
fatigue visuelle par travail sur écran.
Avec diminution des
performances visuelles dues à un excès de sollicitation de la vue avec
sensation de malaise est un phénomène fréquent entraînant une diminution de la
convergence et une modification de la phorie.
Tchernobyl
Le cas Tchernobyl : à
partir des conséquences de l’accident de la centrale nucléaire du 20 Avril
1986, a été définie l’addition aux effets des radiations ionisantes , d’effet
écran dépendant.
L’utilisation
de tube cathodique provoque des modifications de l’humeur, de l’attention et de
la mémoire.
Des
altérations immunitaires quantitatives avec augmentation des lymphocytes B et qualitatives
avec baisse du pouvoir phagocytaire et cytotoxique, ont été régulièrement
retrouvées, s’intégrant dans le cadre du syndrome de fatigue chronique.
Ces
résultats corrélés à ceux des expérimentations animales confirment l’action sur
l’hypothalamus ;
La plupart des nuisances
liées à l’écran résultent donc d’une exposition à des champs de basse fréquence
agissant de façon cumulative à courte distance indépendamment de tout effet de
type ionisant ;
La mise au point d’un
résonateur passif, l’A-nox permet d’éliminer les effets nocifs de ces
radiations.
TROUBLES VISUELS