Dendinites
«Une vérification est nécessaire car les caries peuvent
prédisposer aux tendinites »
Dans les cas récidivants ou
persistants, un foyer inflammatoire apical dentaire sans manifestation clinique
ou biologique, est à l’origine de la sinusite et de la tendinite.
A tel
point que nous parlerions plus volontiers de dendinites !
Cécité.
Une inflammation postopératoire ophtalmologique a été
reconnue avoir pour origine une infection dentaire pourtant récemment traitée.
Vitesse de sédimentation ;
En cas d’élévation inexpliquée, les foyers cryptiques
dentaires et les SADAM représentent l’immense majorité des causes.
Inclusion dentaire.
Les anomalies dentaires résultent le plus souvent de
désordres congénitaux dont les troubles de la migration qui réalisent des
tableaux d’ectopie très divers.
Complications d’implants.
FONGIQUE
Aspergillose naso-sinusienne.
Les corps étrangers intra-sinusiens et surtout les
obstructions radiculaires débordantes avec passage de pâte dentaire en général
déclive dans le sinus maxillaire en constituent l’origine
Compression du nerf dentaire.
Gingivite gravidique
LES MANIFESTATIONS A DISTANCE
Sclérose en plaques.
Naissance prématurée
18 %
d’entre elles sont associées à une maladie de la gencive de la mère.
Topographie
de la douleur et douleur rapportée.
Il peut exister de façon
courante, une dissociation entre le foyer lésionnel et le siège où la douleur
est ressentie ;
Ces douleurs projetées peuvent
être rapportées ou référées.
·
Les douleurs rapportées :
La lésion est située sur les
voies anatomiques impliquées dans la transmission de la douleur.
·
Les douleurs référées
La lésion est innervée par des
fibres différentes de celles assurant une innervation cutanée mais se projetant
sur les mêmes neurones spino-thalamique.
Les influx nociceptifs
Ils ont pour origine une lésion dentaire infra-clinique ne
franchissant pas le seuil de la perception douloureuse, vont saturer
d’informations la fibre sensitive afférente, et c’est au niveau du neurone
relais médullaire que ceux ci vont envahir les fibres du même étage à destinée cervico-brachiale
et céphalique pour véhiculer une information erronée, projetant au niveau
cortical, une sensation douloureuse dont l’origine perceptible sera le membre
supérieur ou l’extrémité céphalique, voire même par recrutement des étages
sous-jacents, la paroi dorsale supérieure ou thoracique haute si ceux ci
correspondent aux métamères sensitifs dorsaux supérieurs accueillant les
informations sensitives de ces régions.
Un réflexe d’étage
Il s’établit alors, avec spasme musculaire en flexion,
donnant la connotation motrice qui elle-même sera susceptible de faire envoyer
des messages nociceptifs d’origine périphérique, entretenant alors un cercle
vicieux d’une douleur métamérique sans objet à ce niveau. D’autre part, la
tension sur les muscles entraîne une compression et une traction sur les
branches nerveuses elles-mêmes à l’origine de phénomènes douloureux loco-régionaux.
Cette douleur est un leurre
Pour l’intégration corticale, dont la perception sera
faussée et dont l’origine sera tenue comme cryptique, le circuit de la douleur,
autonomisé, est seul consciemment perçu, alors que le foyer nociceptif causal,
plus haut situé dans la transmission centripète reste imperceptible.
Le jeu des anastomoses
Par lui et les relais médullaires inter-neuronaux, se crée
ainsi de toute pièce, à partir d’une zone lésée mais indolore, une douleur
projetée auto-entretenue, par voie réflexe.
Les douleurs musculaires rapportées s’expliquent par la convergence
sur les mêmes cellules de la corne postérieure d’influx venues de structures
différentes.
Elles s’accompagnent souvent de douleurs musculaires à la
pression.