LES SYMPTOMES MECONNUS
Baisse de vision
Un traumatisme cervical entre
l’occiput et D4 peut entraîner une baisse de vision par manque de coordination
visuelle de fusion.
Traumatisme crânien.
Le syndrome subjectif
post-commotionnel survient dans 50 % des cas indépendamment de l’ampleur du
traumatisme.
Le whiplash injury.
Les patients qui en ont été victime peuvent conserver des
séquelles à distance faites de troubles de la concentration et de l’attention.
Les examens complémentaires sous la forme de tomographie à
émission de positons permettent de mettre en évidence une hypo-perfusion pariéto-occipitale
le plus souvent bilatérale.
Il s’agit par traumatisme du rachis cervical, d’une stimulation
des afférences sensitives du système trijéminé sur la circulation cérébrale,
comparable aux troubles de la perfusion décrits dans la migraine avec aura.
L’examen électro-nystagmographique et le whiplash injury.
L’examen électro-nystagmographique montre l’existence d’un
nystagmus souvent bilatéral qui, lorsqu’il existe, est d’une très grande valeur
médico-légale.
Adaptation posturale
L’impotence douloureuse d’un membre traumatisé pour une
raison quelconque au niveau proximal ou distal, provoque une manœuvre
d’évitement en flexion retentissant par adaptation posturale au niveau du
tronc.
L’activité électrique étant proportionnelle à la charge,
l’amyotrophie est immédiatement secondaire et entraîne à son tour une
modification de l’appui créant un cercle vicieux entre la douleur, le signal
médullaire et la charge portant sur la jambe.
Toutes les lésions rhumatologiques, traumatologiques
inflammatoires infectieuses, tumorales, aiguës ou chroniques, axiales ou
périphériques peuvent s’accompagner de contractures engendrant le cercle
vicieux de l’adaptation posturale douloureuse.
L’atteinte fonctionnelle musculaire est un phénomène
constant et ubiquitaire dans les manifestations douloureuses neuro-rhumatologiques
constituant en fait le phénomène physiopathologique de base, causal de la
douleur, sur lequel tous les paramètres environnementaux viendront s’impacter.
Le muscle est le primum movens de
tous les phénomènes douloureux réputés ostéo-articulaires ou tendinopathiques.
Ce mécanisme de base de toute douleur
axiale ou périphérique de l’appareil locomoteur est susceptible d’être modifié
en agissant sur la constante que constitue le tonus musculaire, invariablement
modifié, par une action mécanique sur le continuum tendino musculaire
responsable de la mobilité articulaire ou de son blocage.
Tout part et tout se termine au
niveau musculaire, plaque tournante de la physiologie et de la pathologie
locomotrice, où aboutit la commande par l’influx nerveux, départ de l’influx
nociceptif, continuité par le tendon d’insertion avec l’os et cible privilégiée
de toutes les possibilités thérapeutiques
Causes organiques de syndromes dépressifs.
Parmi les causes iatrogènes,
générales, endocriniennes, les causes neurologiques et spécialement le syndrome
subjectif des traumatisés crâniens est dans les suites d’un TC une cause
fréquente de syndrome dépressif de cause organique.
Les autres symptômes méconnus
Fracture du malaire.
Elle est souvent méconnue, la
principale cause étant constituée par des accidents domestiques et la
déformation le plus souvent masquée par des réactions œdémato-ecchymotiques
précoces, l’attention doit être attirée par un hématome en monocle, une
hypoesthésie dans le territoire du nerf sous-orbitaire, une limitation de
l’ouverture buccale ou une diplopie.
Le syndrome vibratoire main-bras.
La transmission à la main et au bras des vibrations
produites par des outils vibrants induit des effets nocifs sur la micro-circulation,
le système nerveux périphérique et le système musculo-squelettique.
La détection précoce repose sur la mise en évidence de
l’atteinte vasculaire qui est en général précoce.
La tactilométrie digitale permet de mesurer des séries de
perceptions vibro-tactiles.
Elle possède un caractère
discriminant à un stade précoce de l’atteinte clinique.
Le syndrome de CYRIAX
C’est une subluxation de l’extrémité antérieure des 8ème,9ème
ou 10ème côtes à la suite d’un traumatisme lésant leurs attaches
fibreuses, décrites dès 1919.
Le diagnostic est clinique
affirmé par la manœuvre de crochetage sur le patient en décubitus dorsal :
la traction du gril costal vers le haut par les doigts en crochet de
l’examinateur reproduisent la douleur, liée au pincement du nerf intercostal
entre deux cartilages costaux
La douleur se propage par la
racine sensitive vers la chaîne sympathique et les plexus cardiaques, solaires,
et hypogastriques, lesquels possèdent des branches à destinée viscérale
expliquant les douleurs abdominales
Fracture de fatigue.
Ou maladie de PAUZAT (J.E.) qui l’a décrite, avant la
découverte des rayons X)
C’est une maladie d’adaptation de l’os à l’effort
caractérisé par une exagération du processus physiologique du remodelage osseux
en relation avec une activité physique inhabituelle répétée et intense.
Traumatisme médullaire.
En cas de déplacement rachidien, il existe une section ou
une compression médullaire et, en l’absence de déplacement, une compression
aiguë et brève par impact transitoire avec extension lésionnelle anatomique et
biochimique par ischémie.