Accueil Documents References Contacts


         Accueil - Consultation des documents

         Chapitre I : Les idées reçues
         Chapitre II : L'hétérodoxie
         Chapitre III : La posturologie
                     
Chapitre II : L'hétérodoxie
Page 6 / 18 - Douleur maladie

La nociception
La nociception.

 

Elle désigne l’ensemble des stimulations mécaniques, thermiques, chimiques capable de menacer l’intégrité de l’organisme, d’après C.SHERRINGTON qui a crée le terme en 1903.

Les terminaisons libres des nerfs sont adaptées à divers excitants qui possèdent dans leur relation avec l’organisme, un trait commun, celui d’être nocif.

Les fibres nerveuses réceptrices et conductrices de ce type de message, sont les nocicepteurs

Les influx nociceptifs somatiques et viscéraux se répartissent largement sur un nombre limité de sous-régions spinales à la jonction lombo-sacrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voies de la nociception.

 

Les messages nociceptifs générés au niveau des terminaisons nerveuses libres, amyéliniques des tissus cutanés, articulaires, musculaires, viscéraux sont transmis vers la moelle épinière par 2 types de fibres.

Les fibres myélinisées A delta à conduction rapide de 2 à 20 M /s dont le recrutement transmet les sensations rapides vives, et localisées de la douleur.

Les fibres  amyéliniques C  à conduction  lente  de 0,4 à 2 M/s dont la stimulation transmet la sensation douloureuse retardée, persistante et diffuse.

Au niveau de la corne dorsale  de la moelle, la transmission des messages est à l’origine

De l’activation secondaire des neurones des couches I, II, V, VIII, de REXED, qui transmettent l’information aux centres supérieurs

De l’élaboration de réflexe segmentaire de type moteur notamment, nociceptif de flexion ou végétatif de type sympathique ou parasympathique.

Ces neurones peuvent être spécifiques à un type de stimulation ou non spécifiques activés.

 

 

 

                 Les voies afférentes de la douleur                          Trois niveaux d’intégration

 

 

La cascade d ‘événements qui mène du stimulus nociceptif à la sensation douloureuse comprend trois niveaux d’intégration interagissant les uns avec les autres, le cerveau, la moelle épinière et le système périphérique avec une myriade de facteurs humoraux qui activent soit directement soit indirectement les nocicepteurs.

Ainsi, il existe de nombreux sites d’intégration de la douleur au niveau du cerveau.

MELZACK  & WALL ont émis en 1965, une hypothèse proposant que les fibres sensitives périphériques de gros diamètres A alpha, A bêta, qui véhiculent des messages tactiles, exercent une action inhibitrice médullaire sur les réponses nociceptives des cellules de relais de la corne dorsale de la couche V de REXED de la moelle, activées par les fibres de fins diamètres A delta, C.

 

 

 

Rectangle à coins arrondis: Lorsqu’un viscère et une zone cutanée sont innervés par le même nerf, la douleur viscérale peut être rapportée à un territoire cutané. 

 

 

 

 

 


L’axe cortico-hypothalamo-hypophysaire est dans son ensemble impliqué dans le processus et une compétition neuro-hormonale existe avec les enképhalines et les endorphines d’une part, la substance P de l’autre.

Il double la compétition électrophysiologique dans la régulation de la transmission des influx nociceptifs.

 

 

MELZACK  & WALL ont montré que les influx circulant dans les grosses fibres sensitives créent un champ de potentiel négatif rapide, susceptible d’inhiber les sensations douloureuses transmises par les fibres de petit calibre. Une porte se ferme devant la sensation douloureuse qui ne passe pas mais si la stimulation nociceptive se fait plus intense, elle force l’ouverture de la porte et la sensation douloureuse est acheminée vers les centres supérieurs.

Le  Gate Control circonscrivait ce rôle au seul niveau médullaire mais tout l’axe cortico-hypothalamo-hypophysaire et médullaire est impliqué dans ce processus.

Les fibres de gros calibre stimulent au niveau de la substance gélatineuse de ROLANDO des inter-neurones qui vont exercer une inhibition pré-synaptique  de la propagation du message douloureux transmis par les fibres de petit calibre à une cellule relais.229

 

 

(Quotidien du Médecin)

 

Modulations segmentaires  du message douloureux 

 

 

 

LA NEUROPATHOLOGIE

 

Douleur maladie

 

Où la douleur évolue pour son propre compte, constitue un langage qui doit être décodé  et justifie un traitement ;

Dès 1982, l’algopathie a été décrite par VIOLON A, ainsi que les principes de son traitement nécessitant d’adopter une vision holistique.

« La douleur est un phénomène objectif d’expérience sensorielle »

« La seule douleur supportable  est celle des autres »

 «  Les grandes douleurs sont muettes ».

Le sens de la douleur maladie est différent de l’acception de la catharsis humaine à l’échelle individuelle judéo-chrétienne mais une opportunité personnelle d’être vaincue voire d’être transcendée pour accéder à une meilleure connaissance de soi, et par la prise de conscience de sa cause réelle, l’accession à un niveau de conscience supérieure

Le sens en est plus proche de celui de la pensée grecque exprimée par la formule « tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».

« L’insatisfaction, qui caractérise la souffrance résulterait d’une mise à l’épreuve de l’individu entre ses exigences pulsionnelles, régies par le principe de plaisir et les contraintes que lui imposent la réalité »

 

Liens rapides

Les idées reçues
L'hétérodoxie
La posturologie

En savoir plus

Fortuitome ou incidentalome
Instrumentalome
Dendinites
Foyer nociceptif infraliminaire
Cartographie réflexe
Amalgames
Stimulation subliminaire
Continuum musculosseux
Equilibre oscillant
Posturologie
Phénomène de type ondulatoire
Concomitance et co relativité

 http://www.posturologue.com ©2002 Gerald Vandieu All right reserved.