Instabilité vertébrale.
Ce concept est à rapprocher du DIM
de MAIGNE, toujours infra-radiologique mais dont l’existence clinique est
attesté par l’effet spectaculaire de manipulations bien exécutées.325
L’un des rôles somatiques
essentiel du sommeil est la résolution maximale du tonus musculaire global
jusqu’à son seuil minimum, afin que s’effectuent spontanément les réglages
locaux de dissymétrie de tension articulaire par une mise en apesanteur sur un
plan.
Dans les expérimentations
effectuées en apesanteur prolongée, comme c’est le cas dans les vols spatiaux,
la taille des sujets augmente à cause de la diminution de la pression intra-discale
avec élargissement des espaces inter-somatiques mais aussi par diminution du
tonus musculaire, avec retour ad ante très rapide lors du retour en atmosphère
soumise à la gravité.
Des études morphologiques biomécaniques et histochimiques
ont objectivé des altérations musculaires spinales chez les lombalgiques
chroniques sans qu’il soit possible de savoir si elles sont la cause ou la
conséquence des lombalgies.
Les données de l’imagerie moderne notamment TDM et IRM
objectivent une amyotrophie des muscles spinaux avec respect relatif des psoas.
Dyscinexie
C’est l’ensemble des perturbations fonctionnelles et leurs
conséquences présentées par un complexe cinétique persistant alors même que la
contrainte qui les a provoquées, a cessé ou s’est inversée. Cette contrainte
est essentiellement une contracture musculaire.
Dérangement
Intervertébral Mineur (ou D.I.M)
La séméiologie en a été
décrite pour la Ière fois en 1949, par B. JUDOVICH et W. BATES dans le traité
sur les syndromes douloureux.
Le DIM est une dysfonction d’origine mécanique et réflexe
qui rend le segment vertébral concerné douloureux à des manœuvres de pression
spécifique qui sont indolores sur un segment normal.
Cette dysfonction a tendance à l’auto-entretien.
Le DIM n’a pas de traduction radiologique et il est
indépendant de l’état du rachis, il peut être aigu ou chronique et dans ce
cas, latent, (inactif) ou actif.
Le DIM détermine dans un territoire corroborant celui du
nerf rachidien correspondant, des manifestations réflexes qui rendent
sensibles à la palpation, les tissus concernés, entraînent des modifications
de la consistance de la peau et des muscles pour constituer le syndrome cellulo-périosto-myalgique
segmentaire.
Ces manifestations réflexes peuvent être latentes,
présentent à l’examen sans être responsables de douleurs ou être actives et
être le support de douleurs dorsales lombaires pseudo-viscérales ou pseudo-articulaires.
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Les
territoires des nerfs rachidiens
Il n’est pas nécessaire d’imaginer une lésion mécanique
objectivable du segment mobile.
Une sollicitation excessive ou répétée d’un des éléments du
segment mobile, l’articulation, le ligament sur-épineux ou inter-épineux, le
muscle, est susceptible de déclencher une contracture réflexe.
Cette protection est insuffisante étant données les énormes
contraintes subies par chaque vertèbre, mais modifie le programme neuro-musculaire
qui gère les mouvements du segment et assure sa stabilité.
Les manifestations réflexes cellulo-téno-myalgiques vont
participer à l’entretien du cercle vicieux
Schéma en étoile de MAIGNE - LESAGE.
« C’est en réalité la
contracture réflexe pathologique des divers muscles qui crée le fameux et
classique blocage vertébral. Nous entendons par ce terme, une limitation du jeu
vertébral normal dans ses limites physiologiques sous l’influence des
contractures musculaires réflexes crées par la mise en action d’un circuit
parasite auto-entretenu ». BOURDIOL R.
Si le seuil de tolérance est
abaissé, des DIM muets peuvent devenir douloureux
Dans presque tous les cas de douleurs vertébrales
consécutives à un faux mouvement, à un effort, à un trouble statique ou
postural, l’examen segmentaire révèle une sensibilité particulière d’un étage
vertébral précis.
La colonne fonctionne sous le régime exclusif de
l’automatisme obéissant à des mouvements globaux commandés par la volonté mais
dont les ajustements segmentaires se font en fonction d’un système de
servomécanisme qui reçoit ses informations des récepteurs articulaires,
musculaires, tendineux et cutanés.
Une sollicitation excessive peut dérégler le fonctionnement
harmonieux du système et provoquer la contracture de quelques petits muscles
intrinsèques.
Le plus grand nombre de ces Dérangements Intervertébraux
Mineurs s’arrange par la mise au repos du segment pendant le sommeil.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM muets peuvent
devenir douloureux.
Les cycles biologiques
Pour la respiration( 16 cycles par minute),les ATM ,les
battement de paupières…
Il existe une déconnexion de l’oculo-céphalogyrie pendant le
sommeil et spécialement durant la période des mouvements oculaires rapides
(MOR)
