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Chapitre II : L'hétérodoxie
Page 16 / 18 - Instabilité vertébrale

Instabilité vertébrale

Instabilité vertébrale.

 

Ce concept est à rapprocher du DIM de MAIGNE, toujours infra-radiologique mais dont l’existence clinique est attesté  par l’effet spectaculaire de manipulations bien exécutées.325

L’un des rôles somatiques essentiel du sommeil est la résolution maximale du tonus musculaire global jusqu’à son seuil minimum, afin que s’effectuent spontanément les réglages locaux de dissymétrie de tension articulaire par une mise  en apesanteur sur un plan.

Dans les expérimentations effectuées  en apesanteur prolongée, comme c’est le cas dans les vols spatiaux, la taille des sujets augmente à cause de la diminution de la pression intra-discale avec élargissement des espaces inter-somatiques mais aussi par diminution du tonus musculaire, avec retour ad  ante très rapide lors du retour en atmosphère soumise à la gravité.

 

Des études morphologiques biomécaniques et histochimiques ont objectivé des altérations musculaires spinales chez les lombalgiques chroniques sans qu’il soit possible de savoir si elles sont la cause ou la conséquence des lombalgies.

Les données de l’imagerie moderne notamment  TDM et IRM objectivent une amyotrophie des muscles spinaux avec respect relatif des psoas.

 

Dyscinexie

 

C’est l’ensemble des perturbations fonctionnelles et leurs conséquences présentées par un complexe cinétique persistant  alors même que la contrainte qui les a provoquées, a cessé ou s’est inversée. Cette contrainte est essentiellement une contracture musculaire.

 

Dérangement Intervertébral Mineur (ou D.I.M)

 

La séméiologie en a été décrite pour la Ière fois en 1949, par B. JUDOVICH et W. BATES dans le traité sur les syndromes douloureux.

 

 

Le DIM est une dysfonction d’origine mécanique et réflexe qui rend le segment vertébral concerné douloureux à des manœuvres de pression spécifique qui sont indolores sur un segment normal.

Cette dysfonction a  tendance à l’auto-entretien.

Le DIM n’a pas de traduction radiologique et il est indépendant de l’état du rachis, il peut être aigu ou chronique et dans ce cas, latent, (inactif) ou actif.

Le DIM détermine dans un territoire corroborant celui du nerf rachidien correspondant, des manifestations réflexes qui rendent sensibles à la palpation, les tissus concernés, entraînent des modifications de la consistance de la peau et des muscles pour constituer le syndrome cellulo-périosto-myalgique segmentaire.

Ces manifestations réflexes peuvent être latentes, présentent à l’examen sans être responsables de douleurs ou être actives et être le support de douleurs dorsales lombaires pseudo-viscérales ou pseudo-articulaires.

 

 

 

Les territoires des nerfs rachidiens

 

Il n’est pas nécessaire d’imaginer une lésion mécanique objectivable du segment mobile.

Une sollicitation excessive ou répétée d’un des éléments du segment mobile, l’articulation, le ligament sur-épineux ou inter-épineux, le muscle, est susceptible de déclencher une contracture réflexe.

Cette protection est insuffisante étant données les énormes contraintes subies par chaque vertèbre, mais modifie le programme neuro-musculaire qui gère les mouvements du segment et assure sa stabilité.

Les manifestations réflexes cellulo-téno-myalgiques vont participer à l’entretien du cercle vicieux

 

Schéma en étoile de MAIGNE - LESAGE.

« C’est en réalité la contracture réflexe pathologique des divers muscles qui crée le fameux et classique blocage vertébral. Nous entendons par ce terme, une limitation du jeu vertébral normal dans ses limites physiologiques sous l’influence des contractures musculaires réflexes crées par la mise en action d’un circuit parasite auto-entretenu ». BOURDIOL  R.

 

Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM muets peuvent devenir douloureux

 

Dans presque tous les cas de douleurs vertébrales consécutives à un faux mouvement, à un effort, à un trouble statique ou postural, l’examen segmentaire révèle une sensibilité particulière d’un étage vertébral précis.

La colonne fonctionne sous le régime exclusif de l’automatisme obéissant à des mouvements globaux commandés par la volonté mais dont les ajustements segmentaires se font en fonction d’un système de servomécanisme qui reçoit ses informations des récepteurs articulaires, musculaires, tendineux et cutanés.

Une sollicitation excessive peut dérégler le fonctionnement harmonieux du système et provoquer la contracture de quelques petits muscles intrinsèques.

Le plus grand nombre de ces Dérangements Intervertébraux Mineurs s’arrange par la mise au repos du segment pendant le sommeil.

Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM muets peuvent devenir douloureux.

 

Les cycles biologiques

 

Pour la respiration( 16 cycles par minute),les ATM ,les battement de paupières…

Il existe une déconnexion de l’oculo-céphalogyrie pendant le sommeil et spécialement durant la période des mouvements oculaires rapides (MOR)

 

 

         Rectangle à coins arrondis: Le plus grand nombre de ces Dérangements Intervertébraux Mineurs s’arrange par la mise au repos du segment pendant le sommeil.
Si le seuil de tolérance est abaissé, des DIM (Dérangements Intervertébraux Mineurs muets peuvent devenir douloureux).

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