Accueil Documents References Contacts


         Accueil - Consultation des documents

         Chapitre I : Les idées reçues
         Chapitre II : L'hétérodoxie
         Chapitre III : La posturologie
                     
Chapitre II : L'hétérodoxie
Page 15 / 18 - Element univoque

L’ELEMENT PATHOGENIQUE UNIVOQUE

L’élément pathogénique univoque

 

Le fuseau neuro-musculaire.

 

Lorsque le fuseau neuro-musculaire est relâché, il n’y a pas d’information au niveau du SNC.

Dans un traumatisme, il y a rapprochement brutal des insertions musculaires.

Les fuseaux neuro-musculaires sont préalablement relâchés et n’envoient pas d’information proprioceptive vers le système nerveux central qui augmente la fréquence de décharge des moto-neurones gamma dont la conséquence va être un étirement du fuseau qui va alors se remettre en activité ce qui entraîne la suspension de la décharge du motoneurone gamma.

La mise en jeu de la boucle gamma pour tenter de réaliser un réflexe myotatique au niveau du muscle antagoniste qui est étiré se heurte à la résistance mécanique.

Il existe un raccourcissement chronique du muscle qui va décharger en permanence ses fuseaux neuro-musculaires en refusant de se laisser étirer .Il envoie une information proprioceptive au SNC dont la réponse sera une décharge du motoneurone gamma .

 

 

Lors d’un traumatisme, entraînant un rapprochement brusque des insertions musculaires, il y a de façon bilatérale, un relâchement forcé des fuseaux neuro-musculaires.

 

Au niveau rachidien, la nécessité de maintenir la tête droite avec regard horizontal, tend à ramener le muscle contracté traumatiquement à sa longueur initiale.

L’étirement va mettre en jeu la réponse du motoneurone qui va en sommation avec l’étirement passif du muscle par ses antagonistes controlatéraux provoquer une décharge encore plus importante du fuseau. .

 

L’adaptation physiologique consiste pour le fuseau neuro-musculaire lors de son étirement, phénomène passif à induire par sa décharge vers le SNC, une réponse adaptée du motoneurone gamma provoquant une contraction du fuseau neuro-musculaire et du muscle auquel il appartient.

 

 

 

 

Les stades de l’adaptation musculaire rachidienne à un traumatisme

 

 

 

 

 

A ce moment, l’arrêt de la décharge du fuseau neuro-musculaire stoppe la réponse du motoneurone gamma, le muscle étant déjà raccourci lui permettant, s’il est à nouveau étiré, de provoquer une nouvelle décharge vers le SNC du fuseau neuro-musculaire.

La réponse pathologique à la contraction brutale du muscle agoniste alors qu’en proportion l’antagoniste est étiré, est au contraire, du fait de l’étirement réactionnel par essai d’adaptation posturale de l’organisme, une mise en jeu de l’action du motoneurone gamma qui accentuera le phénomène contracturaire empêchant tout étirement de relaxation du muscle qui deviendra spasmé de façon permanente.

 

Les  types de mécanorécepteurs de YOSHIZAWA

 

 

 

 

 

Le réflexe myotatique

 

Ce terme proposé par SHERRINGTON , caractérise la contracture réflexe d’un muscle induite par son étirement.

Il l’a décrit en 1902 en découvrant la boucle gamma, et a parlé «du sens musculaire ».

Le réflexe myotatique consiste en une contraction réflexe d’un muscle lors de son propre étirement.

Le réflexe  myotatique présente un temps de latence très court qui ne dépend pas de l’intensité de la stimulation.

Il est infatigable.

L’arc  réflexe  est formé de fibres proprioceptives en relation synaptique directe avec des moto-neurones alpha dans la corne antérieure du même étage.

Il s’agit d’un réflexe segmentaire monosynaptique

Il peut être modulé au niveau segmentaire par des muscles agonistes  ou antagonistes inhibiteurs.

Un  inter-neurone inhibiteur ou stimulateur fait participer les influences supra-segmentaires.

Il s’agit alors d’une modification poly-synaptique.

 

L’acheminement des informations à travers le relais des inter-neurones provient des autres propriocepteurs :

·      RUFFINI : sensibles à l’étirement

·      MEISNER KRAUSE, GOLGI-MAZZONI , PACCINI sensibles à la pression

 

·      GOLGI : corpuscule fuselée

·      MERKEL corpuscule non encapsulé

 

 

 

 

 

 

(Source : Introduction à la neuro-chirurgie)

 

 

Le réflexe myotatique est un réflexe segmentaire monosynaptique

 

 

Le réflexe myotatique de SHERRINGTON est l’élément primordial de la régulation du tonus postural. Il peut être modulé soit au niveau supra-médullaire, soit au niveau médullaire par l’acide gamma amino butyrique (GABA)

 

Stimulation subliminaire

 

Une caractéristique de la stimulation subliminaire c’est à dire non suivie de réponse motrice, est  que si elle se répète, elle finit par déclencher le réflexe.

GRANIT a défini  l’anse périphérique gamma comme étant constitué par le motoneurone gamma, la fibre efférente gamma, les fibres musculaires intra-fusales, les récepteurs annulo-spiralés, les fibres afférentes Ia, le moto neurone alpha.

 

 Le tonus  musculaire

 

Le tonus  musculaire, c’est l’état de tension ou de contraction légère que possède le muscle à l’état de repos caractérisé par la légère résistance qu’il oppose à sa  déformation lorsqu’il est étiré passivement.

Le tonus musculaire dépend directement du fonctionnement du réflexe myotatique

 

La commande nerveuse de la contracture musculaire est entièrement réalisée par les moto-neurones alpha ; leur régulation est constituée par les circuits réflexes ayant leur origine au niveau des propriocepteurs musculaires et tendineux.

 

Hyperlaxité

 

Elle se présente comme une entité nosologique autonome.

Les critères en ont été définis tout d’abord par CARTER  C. & WILKINSON J. en 1964, puis par, BEIGHTON P. & Coll. en 1973.

 

Dans le muscle au repos

 

Dans le muscle au repos, le fuseau neuro-musculaire ne maintient à un état de tension légère appelée tonus fusorial ;

Il envoie des stimuli qui influent sur les moto-neurones alpha qui maintiennent le tonus.

Le tonus fusorial est sous le contrôle du système gamma, lui-même dépendant des centres nerveux supérieurs, spécialement de la formation réticulée du tronc cérébral où il existe au moins une aire inhibitrice et une aire facilitatrice.

L’activité neuro-musculaire en général comporte une activité électrique que l’on peut recueillir au moyen de l’EMG alors que le tonus musculaire ne donne aucune manifestation électrique  et l’EMG ne retrouve aucune variation.

 

Dysfonction

 

Beaucoup d’accidents musculaires et tendineux ne sont pas fortuits mais ne sont en fait que la conséquence d’une dysfonction neuro-musculaire statodynamique.

 

Contractures.

 

Certaines théories postulent que la musculature striée est amenée à un état prolongé d’hypertonie par le conflit émotionnel chronique.

Les contractures fixent l’articulation dans la position de capacité maximale articulaire selon la loi de BONNET.

Si la contracture persiste, il se produit dans le muscle des altérations liées à son adaptation au processus qui lui a donné naissance, et il devient le siège à la fois d’une ischémie et d’une contracture supplémentaire liée à l’anoxie secondaire à l’ischémie.

Le cercle vicieux est alors entretenu et, indépendamment du processus originel, se développera soit une atrophie soit une adaptation permanente avec fibrose musculaire par remplacement de la fibre musculaire par du tissu conjonctif.

 

Liens rapides

Les idées reçues
L'hétérodoxie
La posturologie

En savoir plus

Fortuitome ou incidentalome
Instrumentalome
Dendinites
Foyer nociceptif infraliminaire
Cartographie réflexe
Amalgames
Stimulation subliminaire
Continuum musculosseux
Equilibre oscillant
Posturologie
Phénomène de type ondulatoire
Concomitance et co relativité

 http://www.posturologue.com ©2002 Gerald Vandieu All right reserved.