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Chapitre II : L'hétérodoxie
Page 12 / 18 - Biomécanique

LES APPORTS DE LA BIOMECANIQUE

LES APPORTS DE LA BIOMECANIQUE

 

LE RACHIS DANS SA GLOBALITE

 

Principe fondamental de la statique

 

 

 

 

Principe fondamental de la dynamique

 

 

 

 

 

Le rachis est un axe souple composé de vertèbres étagées les unes au-dessus des autres, articulées entre elles permettant les mouvements pluri-segmentaires de la colonne vertébrale.

La stabilité et la mobilité sont régulées automatiquement et il existe une coordination des 26 pièces osseuses que sont :

·      L’occipital,

·      Les 7 cervicales,

·      Les 12 dorsales,

·      Les 5 lombaires

·      Le sacrum.

Rachis cervical supérieur.

Occipital, C1, C2.

Rachis cervical inférieur.

C3, C4, C5, C6, C7.

Articulation occipito-atloïdienne.

Articulation atloïdo-axoïdienne.

Freins passifs ligamentaires

Freins actifs musculaires

 

 

 

Il répond à deux impératifs mécaniques contradictoires la rigidité et la souplesse grâce à une structure haubanée réalisée par 4 colonnes musculaires puissantes que sont les deux psoas en avant et les masses sacro-lombaires en arrière.

Le calcule de l’indice vertébral pondéro-rachidien de A.DELMAS objective une croissance progressive des vertèbres cervicales jusqu’aux lombaires.

Le volume du corps vertébral témoigne de son rôle statique dans la transmission des charges.

La loi des courbures alternantes de EULER montre que la résistance serait 13 fois moins importante pour une orientation à une seule courbure d’une travée spongieuse.

La résistance mécanique en compression d’une vertèbre lombaire est de 1050 kg

 

Dans les scolioses, les ligaments inter-transversaires sont mis en tension et tendent à se rapprocher de la ligne médiane dans une aggravation et une fixation du phénomène physiologique entraînant une rotation vertébrale permanente.

 

 

 

Le rachis est un axe souple

 

Capital cinétique

 

Les différents étages du rachis sont capables d’être soumis par les muscles qui s’insèrent sur eux, à des mouvements de rotation, de flexion, d’extension et d’inflexion latérale.

Les mouvements élémentaires sont constitués par des glissements identiques pour les articulaires postérieures, dans le même sens pour la translation latérale, de sens contraire pour le glissement différentiel de la rotation.

La latéro-flexion et la rotation d’une part, la flexion et l’extension d’autre part sont interdépendants

 

Pression intra-discale

 

Chez un sujet debout, la mise en hyperlordose active fait passer la Pression Intra-Discale (PID),  de 4,5 bars à 6,1 bars.

A partir du procubitus, elle passe de 2à 7.

Un effort de toux susceptible de provoquer un blocage lombaire aigu  correspond à une PID supérieure à 10 bars.

 

La résistance à la pression

 

Les lois qui régissent la colonne vertébrale sont celles des colonnes élastiques à courbure alternante.

La résistance à la pression s’exprime par la relation :

R= N2 + l

Où :

R est la résistance à la pression

N est le nombre de courbures  et

1  la résistance d’une colonne rectiligne de même diamètre.

 

Dans le cas du rachis, il y a 4 courbures : cervicale, thoracique, lombaire, et sacrée.

La résistance est donc 17 mais la courbure sacrée étant rigide, il reste donc 3 x 3 + 1 = 10.

 

TESTUT & LATARGET ont montré que la densité des os, la puissance des muscles et des ligaments interviennent tout autant dans la solidité du rachis que le nombre de courbures.

Le rôle essentiel dans le maintien de la station debout appartient au tonus musculaire de posture, en particulier à de petites contractions permanentes des muscles des gouttières vertébrales et de la ceinture pelvienne.

Les surfaces articulaires atloïdo-axoïdiennes latérales de par leur morphologie convexe, sont en permanence en position d’équilibre instable.

La clé de voûte du rachis cervical est en C5 ou C6, au thorax et en lombaire en D7 et L3.

Les vertèbres de transition sont D1, D12, et L5.

Le centre traumatique du rachis s’étend de D10 à L1

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