LE RACHIS DANS SA GLOBALITE
Principe fondamental de la
statique
Principe fondamental de la
dynamique
Le rachis est un axe souple composé de vertèbres étagées
les unes au-dessus des autres, articulées entre elles permettant les
mouvements pluri-segmentaires de la colonne vertébrale.
La stabilité et la mobilité sont régulées automatiquement
et il existe une coordination des 26 pièces osseuses que sont :
·
L’occipital,
·
Les 7 cervicales,
·
Les 12 dorsales,
·
Les 5 lombaires
·
Le sacrum.
Rachis cervical supérieur.
Occipital, C1, C2.
Rachis cervical inférieur.
C3, C4, C5, C6, C7.
Articulation occipito-atloïdienne.
Articulation atloïdo-axoïdienne.
Freins passifs ligamentaires
Freins actifs musculaires
Il répond à deux impératifs mécaniques contradictoires la
rigidité et la souplesse grâce à une structure haubanée réalisée par 4
colonnes musculaires puissantes que sont les deux psoas en avant et les
masses sacro-lombaires en arrière.
Le calcule de l’indice vertébral pondéro-rachidien de A.DELMAS
objective une croissance progressive des vertèbres cervicales jusqu’aux
lombaires.
Le volume du corps vertébral témoigne de son rôle statique
dans la transmission des charges.
La loi des courbures alternantes de EULER montre que la
résistance serait 13 fois moins importante pour une orientation à une seule
courbure d’une travée spongieuse.
La résistance mécanique en compression d’une vertèbre
lombaire est de 1050 kg
Dans les scolioses, les ligaments inter-transversaires
sont mis en tension et tendent à se rapprocher de la ligne médiane dans une
aggravation et une fixation du phénomène physiologique entraînant une
rotation vertébrale permanente.
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Le rachis est un
axe souple
Capital cinétique
Les différents étages du rachis
sont capables d’être soumis par les muscles qui s’insèrent sur eux, à des
mouvements de rotation, de flexion, d’extension et d’inflexion latérale.
Les mouvements élémentaires sont
constitués par des glissements identiques pour les articulaires postérieures,
dans le même sens pour la translation latérale, de sens contraire pour le
glissement différentiel de la rotation.
La latéro-flexion et la rotation
d’une part, la flexion et l’extension d’autre part sont interdépendants
Pression intra-discale
Chez un sujet debout, la mise en hyperlordose active fait
passer la Pression Intra-Discale (PID), de 4,5 bars à 6,1 bars.
A partir du procubitus, elle passe de 2à 7.
Un effort de toux susceptible de provoquer un blocage
lombaire aigu correspond à une PID supérieure à 10 bars.
La résistance à la pression
Les lois qui régissent la colonne vertébrale sont celles des
colonnes élastiques à courbure alternante.
La résistance à la pression
s’exprime par la relation :
R=
N2 + l
Où :
R est la résistance à la pression
N est le nombre de courbures et
1 la résistance d’une colonne
rectiligne de même diamètre.
Dans le cas du rachis, il y a 4
courbures : cervicale, thoracique, lombaire, et sacrée.
La résistance est donc 17 mais
la courbure sacrée étant rigide, il reste donc 3 x 3 + 1 = 10.
TESTUT & LATARGET ont montré que la densité des os, la
puissance des muscles et des ligaments interviennent tout autant dans la
solidité du rachis que le nombre de courbures.
Le rôle essentiel dans le maintien de la station debout
appartient au tonus musculaire de posture, en particulier à de petites
contractions permanentes des muscles des gouttières vertébrales et de la
ceinture pelvienne.
Les surfaces articulaires atloïdo-axoïdiennes latérales de
par leur morphologie convexe, sont en permanence en position d’équilibre
instable.
La clé de voûte du rachis cervical est en C5 ou C6, au
thorax et en lombaire en D7 et L3.
Les vertèbres de transition sont D1, D12, et L5.
Le centre traumatique du rachis s’étend de D10 à L1