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Chapitre II : L'hétérodoxie
Page 13 / 18 - Station érigée

LA STATION ERIGEE LA FONCTION DE BASE

La station érigée la fonction de base

 

L’équilibre antéro-postérieur du rachis

 

L’équilibre vertical est d’abord en cyphose harmonieuse chez le fœtus, puis, le rachis s’individualise en 2 segments mobiles et en 2 segments fixes.

L’équilibre sagittal correspond à l’alignement sur la même verticale des conduits auditifs externes, de la moitié antérieure du corps de L5 et des centres géométriques des têtes fémorales.

Sur cette verticale, se déplace la résultante du poids du corps  P qui augmente de haut en bas et qui est équilibrée à l’endroit des têtes fémorales par la réactions du sol au poids du corps R.

Pour obtenir et conserver cet équilibre, il est indispensable d’avoir une lordose lombaire et une cyphose dorsale en rapport et ceci, quels que soient les chiffres angulaires.

Si une des courbures est exagérée sans compensation par l’autre, il existe un déséquilibre.

 

Un valgus asymétrique  de l’arrière pied provoque la rotation asymétrique des axes tibiaux  et fémoraux, la répartition des pressions  à droite  et à gauche se modifie, le  bassin tourne sur son axe et bascule.

Le côté le plus bas  et le plus en avant sera le côté du pied le plus valgus.

Un bassin  peut  donc basculer  en l’absence  de toute jambe courte.

Les facteurs vertébraux

La dégénérescence discale liée à l’âge s’accompagne d’un rapprochement des deux vertèbres adjacentes avec relâchement du ligament longitudinal  postérieur et réaction arthrosique tout d’abord au niveau des articulations vertébrales puis des inter-apophysaires postérieures.

Un processus de réparation s’organise avec formation d’une ostéophytose qui tend à fixer la zone de la dégénérescence et à occuper les espaces sous ligamentaires

 

Déséquilibre antéro-postérieur du rachis

 

Ce déséquilibre va mettre en action un couple de force au niveau lombo-sacré, le couple charnière.

L’équilibre est acquis quand les actions d’anteversion et de rétroversion du sacrum sont égales.

L’équilibre est rompu par une ante-projection des têtes fémorales.

La rétroversion sacrée est prépondérante, freinée par la force T.

Il existe une sollicitation en cisaillement au niveau de l’isthme L5 puisque le corps vertébral et l’articulaire supérieure sont entraînés en avant alors que le sacrum et l’articulaire inférieure de L5 sont entraînés vers l’arrière.

Ainsi, l’isthme en station debout et surtout à l’effort debout, voit les contraintes exercées par P et R augmentées, et il peut se produites des micro-fractures dont la multiplication et le défaut de réparation aboutiront à une fracture isthmique constituée avec solution de continuité.

Cette fracture de fatigue augmentera hyperlordose qui entraîne un hyper-contact postérieur où la pointe de l’articulaire postérieure agresse encore l’isthme de L5.

Le glissement de L5 et de toute la colonne sus-jacente, est possible avec rétroversion du sacrum, amenant le corps de L5 au-dessus du centre des têtes fémorales

Ceci a permis un rééquilibrage antéro-postérieur du rachis puisque le glissement s’arrête quand l’équilibre est obtenu.

Si les micro-fractures ont la possibilité de se réparer, on assiste à un remodelage plastique avec allongement de l’isthme, permettant d’obtenir un glissement sans spondylolyse rééquilibrant l’ensemble du rachis.

 

Flexion extension

 

La définition est antinomique de la réalité du mouvement puisque l’on appelle flexion du rachis ce qui en fait est une extension, mettant en tension l’ensemble des muscles postérieurs, et mouvement ayant  tendance à séparer au maximum les extrémités cervicale et lombaire du rachis, alors que le mouvement dit d’extension, en rapprochant l’extrémité céphalique de l’extrémité caudale du rachis, relaxe au maximum la chaîne musculaire postérieure et raccourcit  les distances.

C’est ce  que l’on peut mesurer par des index cutanés en regard des apophyses postérieures comme par exemple celui de SCHOBER.

 

La fonction crée l’organe et crée la forme.

 

Les courbures rachidiennes n’existent pas à la naissance et ne se développent qu’avec l’acquisition de la station bipède et de la marche.

 

L’élément  fonctionnel de base du rachis

 

 

Le segment mobile de JUNGHANS

 

L’élément de base du rachis lombaire

Il est constitué par le disque, le ligament vertébral commun postérieur, les capsules articulaires des inter-apophysaires postérieures, le ligament jaune et le ligament inter-épineux, qui assure à chaque étage la cohésion intervertébrale et permet la mobilité sans douleur.

 

(Source : d'Ornano)

 

Le segment mobile de JUNGHANS

 

 

WHITE & PANJABI ont défini l’instabilité comme une perte de la capacité du rachis à maintenir lors d’une contrainte physiologique, un même rapport entre les vertèbres.

FARFAN & GRACOVETSKY  considèrent que c’est une condition dans laquelle une contrainte physiologique produit une déformation anormalement  grande de l’articulation intervertébrale.

L’instabilité pure, épisode de blocage articulaire postérieur, la sténose dynamique, symptomatologie des lumbo-sciatiques, survenant aux changements de position, les sténoses anatomo-dynamiques, claudications radiculaires avec malposition sont les étapes successives avant la déformation plastique avec sténose sévère par arthrose.

Elle concerne 20 à 30 % des lombalgiques.

Les AIP sont de véritables articulations pourvues de cartilage, de synoviale, et d’une capsule formant avec le disque intervertébral les trois articulations de chaque segment mobile de JUNGHANS

 et les perturbations d’un élément retentisse sur les deux autres.

Elles constituent la paroi postérieure du canal de conjugaison dans lequel passe le nerf rachidien.

Sa très riche innervation provient de la branche postérieure du nerf rachidien, d’un rameau récurrent de la branche antérieure et du nerf sinuvertébral de VON LUSCHKA

L’irritation directe des rameaux capsulaires ou la compression de la branche postérieure du canal rachidien peuvent provoquer un stimulus douloureux capable de recruter la branche postérieure voire même la branche antérieure.

La souffrance des AIP provoque de plus, un syndrome local, une douleur unilatérale, liée à la contracture musculaire para vertébrale modifiant la fonction du segment mobile et créant une asymétrie génératrice de trouble local de la statique.

 

Métamère

 

Un métamère comprend le dermatome, le myotome, le segment osseux vertébral qui sont rattachés à un viscère par un élément nerveux.

L’embryogenèse déplace les parties initialement jointives du métamère mais la relation originelle restera tout le temps maintenue entre le métamère et le viscère par le système nerveux.

Ainsi, les projections douloureuses sont elles des correspondances du viscère profond.

Ainsi, s’expliquent les zones sensibles de HEAD ou les zones dermalgiques réflexes de JARRICOT.,les dermatomes de J.J KEEGAN et de MAIGNE

Les points douloureux de VALLEIX dans les sciatiques.

Les points de WEIHE : sont des points d’acupuncture dont l’action correspond à celle d’un médicament homéopathique spécifique et se rencontrent dans certaines  névralgies conflictuelles.

 

 

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