LA DENT FUSIBLE
Les maladies génétiques sont
l’expression au niveau individuel de troubles archétypiques enfouis dans
l’inconscient collectif.
La symbolique propre à chaque
individu en fonction de son inné inconscient et de ses acquis culturels et physico-psychologiques,
s’exprimera maladivement
En utilisant leur
référentiel psychosomatique reliant chaque organe chaque fonction qu’elle
s’exprime dans un seul organe ou plusieurs, chaque articulation ou segment de
membre en fonction du rôle très précis qui lui est dévolu de façon symbolique.
Cette notion de référence
psychosomatique à des schémas préorganisés capables d’expliquer aisément la
localisation d’une maladie dite psychosomatique est totalement étrangère à
l’allopathie mais se trouve extrêmement bien structurée dans la médecine
traditionnelle chinoise (MTC).
Dérivation :
dent fusible
La physiopathologie lors de
l’émergence au niveau dentaire d’une lésion.
Une lésion dentaire est le
reflet d’une perturbation profonde humoro-métabolique ou somatopsychique ayant
eu un point de départ fonctionnel, et représente une tentative d’auto-traitement
de l’organisme essayant, de pallier à une déficience d’adaptation en évitant
l’atteinte organique d’un système.
La lésion dentaire
représentant en cela un fusible de dérivation. de l’évolution ,du
retentissement de la maladie.
Ce trouble local va évoluer
différemment suivant la thérapeutique.
En
l’absence de traitement :
L’évolution
va se faire sur un plan loco-régional avec possibilité de trouble général par
infection, dissémination infectieuse, nécrose tissulaire.
En
cas de traitement :
S’il
n’est pas toxique,
Celui-ci, en éliminant l’aspect fusible de la
lésion dentaire va favoriser le trouble de départ qui se renforcera et, n’ayant
plus l’exutoire odontostomatologique, pourra devenir lui-même organique ou se
manifester différemment.
S’il
est toxique
Comme
dans l’immense majorité des cas, il va favoriser le trouble régional qui se
manifestera par
Une
douleur rapportée,
Une
douleur projetée
Un
trouble de l’articulé
Un
dépassement de pâte dentaire
Les
troubles apicaux et les parodontopathies
Les
édentations
Le
trouble général qui se développe dans un second temps par
Trouble
de posture
Intoxication
aux métaux lourds
Polymétallisme
Va
lui-même être susceptible de renforcer l’anomalie qui lui a donné naissance.
Ainsi le traitement purement local, dans le meilleur
cas, c’est à dire s’il n’est pas toxique, renforce la cause qui a donné
naissance à la lésion dentaire, en empêchant la dent de jouer son rôle de
fusible, dans le pire des cas, c’est à dire s’il est toxique, ajoute une
symptomatologie nouvelle à celle qu’il renforce encore en privant néanmoins la
dent de son rôle de barrage, de déviateur, de fixation vis à vis de la maladie.
C’est ce rôle bien connu des
anciens de «fixation» qu’ils faisaient jouer aux abcès artificiels qui
évitaient que la bactériémie ne déborde les défenses, avant l’avènement des
antibiotiques, avec un coefficient de succès suffisant pour nourrir la
réflexion. .
La dent est un
fusible qui agit en deux temps
Il existe deux phases
La Ière infraliminale,
subliminale correspond aux informations nociceptives non perçues sous forme
douloureuses émanant de la loge dentaire à partir d’une aire afférente qui vont
provoquer un recrutement douloureux anti-dromique à l’origine de la douleur
projetée.
L’attitude antalgique qui se
développe alors va faire intervenir un réflexe myotatique par la boucle Gamma
qui va induire un spasme irréversible à l’origine d’un DIM qui va
institutionnaliser le phénomène névralgique en rajoutant un facteur mécanique
lésionnel.
Il s’agit alors de la phase supraliminale
puisqu’un processus douloureux conscient perceptible se surajoute au phénomène
purement réflexe initial avec des informations en retour correspondant à une
douleur dont l’origine rachidienne devient objectivable cliniquement et
spontanément perceptible.
Les deux phénomènes
s’intriquent étroitement en un cercle vicieux et seul le traitement concomitant
du foyer dentaire infraliminal et du foyer lésionnel mécanique rachidien
permettra le dénouement.
De l’archétype
au symbole.
Les troubles locaux
strictement dentaires d’apparence liés à l’hérédité, aux anomalies
congénitales, comme les dents manquantes, les défauts d’implantation, les
inclusions dentaires sont des anomalies liées, de par leur caractère génétique,
aux fonctions archétypielles auxquelles elles renvoient. Elles sont le fusible
qui sautera pour organiciser, somatiser une maladie, spécialement
au moment de la maturation psychologique de la puberté et de l ‘organisation
symbolique du sujet mais également tout au long de la vie en se manifestant
par un trouble général en fonction de cette symbolique, sur telle ou telle
cible organique.
Edentés
Presque tous les mammifères
et même ceux que l’on appelle à tort, les édentés possèdent des dents ;
Celles ci sont implantées
dans des alvéoles et comprennent une racine que surmonte une couronne.
Elles sont localisées sur les
mâchoires où elles forment une rangée unique qu’elle soit continue ou
discontinue.
Les dents sont rarement
toutes semblables comme chez les édentés ou les dauphins et diffèrent les unes
des autres suivant la place et la fonction qu’elles occupent.
Au maximum de complication
existent les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires.
Le plus souvent, les
mammifères ont successivement deux dentures, la première dite de lait et la
deuxième dite définitive, au cours de la vie.