Dans ce cas, c’est le comparateur qui est perturbé dans ses
capacités à établir des relations avec les schémas établis préalablement, et
d’en dégager les données nouvelles, permettant l’adaptation de l’effecteur par
mise en conformité du schéma corporel avec les acquis instantanés.
L’incapacité cérébrale, psycho-comportementale du système
nerveux autonome à établir une adaptation de la statique superposable à un engrame
référentiel conduit à une désadaptation de la posture qui va aboutir soit
A une consolidation instable génératrice de nouvelles
anomalies
A un trouble de la statique loco-régionale amenant à un
trouble de posture global.
Inconscient
« L’inconscient
est le lieu psychique d’où, sous l’effet des pulsions, et après celui de la
censure, émanent les symptômes, où s’exerce le refoulement »
Une grande partie du comportement est inconsciente et
lorsque l’un d’entre eux ne peut être réaliser, dans le sens de la production
d’une satisfaction du fait de la barrière des interdits psychologiques et
sociaux lorsqu’il ne peut y avoir ni fuite, ni lutte, s’établit l’inhibition.
Le choix du symptôme par le patient est expliqué par le
psychanalyste par un retour à un stade infantile avec focalisation sur une
expérience passée.
Les interdits socioculturels créent des automatismes acquis,
le « sur-moi » et plus l’homme est conscient de ses automatismes et
de ses pulsions, son « sa » plus il parvient à s’en libérer par
la fonction imaginaire mais, le plus souvent, le conflit est si douloureux
qu’il l’enfouit dans l’inconscient provoquant une névrose ou s’évade dans
l’imaginaire avec la psychose.343
Une dimension fondamentale des « accidents »est
occultée ainsi dans la mesure où l’immense majorité des accidents dits par
imprudence ou par négligence est en fait volontaire sous l’impulsion de
l’inconscient qui en fait un accidens,« ce qui doit arriver » pour
rendre acceptable sous cette forme un problème cryptique qu’une barrière
mentale empêche d’être reconnu comme tel.
L’accident et ses conséquences physiques sont un symptôme
socialement honorable accepté par le blessé et son entourage et dont il faut
décoder la signification cachée pour comprendre la réalité profonde.
Physiologie
de l’adaptation posturale à un traumatisme psychique