Fortuitome ou incidentalome.
A partir du développement de l’échographie qui a
permis de révéler une fréquence de 10 % du prolapsus mitral sur l’ensemble de
la population féminine, il est très difficile de situer les limites entre le
normal et le pathologique.
De même avec le scanner surtout
abdominal qui permet de découvrir fortuitement des tumeurs surrénaliennes.
Cette anomalie est entièrement née du scanner et ces
tumeurs ne font en général jamais parler d’elles.20
Risques
L’irradiation pour un
cliché de radio des poumons est égale à celle d’un voyage de 4 h en avion,
puisqu’il n’y a aucune différence entre irradiation naturelle et artificielle.
Le problème réside dans
le fait qu’il y a une probabilité sur un million d’avoir un cancer.
Ceci en fonction du principe
du coup au but.
La médecine de présomption
devrait détrôner celle de la preuve : c’est quand les médecins sont bons
qu’ils ne prescrivent pas.
Instrumentalome
Quelle que soit la lésion
mise en évidence, par l’examen complémentaire, il n’est pas acquis qu’elle
génère la douleur dont souffre le patient ;
L’affinement des techniques
d’imagerie permet de plus en plus souvent d’obtenir la mise en évidence d’une
anomalie structurelle que l’on peut qualifier d’ instrumentalome
dans la mesure où il n’existe aucune corrélation évidente entre le constat paraclinique et la manifestation clinique, la corrélation radio-clinique ressortant plutôt d’une conviction de type
irrationnelle.
Il s’agit d’images
fortuites qui ne s’expriment pas et ne doivent être prises en
compte qu’à titre descriptif. La corrélativité
et la concomitance des phénomènes constatés radiologiquement et des
manifestations symptomatologiqes sont du même
ordre que celles des marqueurs biologiques.
Coût de la sciatique en milieu
hospitalier : 8672 €
Signe de LASEGUE :
Sur un sujet en décubitus
dorsal, l’élévation du membre inférieur vers la verticale normale, est
impossible.
Sur un sujet assis, on le
recherche en faisant étendre la jambe.
Un LASEGUE controlatéral est
en faveur d’une hernie médiane ou paramédiane,
Compression d’une
racine
La
compression d’une racine non inflammatoire n’entraîne pas de douleur mais
seulement des paresthésies..
La
compression d’une racine nerveuse préalablement rendue inflammatoire est
douloureuse.
Il
faut donc une pré-irritation par voie
chimique de la racine pour que s’exprime la douleur sciatique

On peut dès lors s’interroger
avec profit sur la signification du signe de LASEGUE considéré comme provoquant
un étirement de la racine comprimée, et sur la physiopathologie réelle de la
douleur et hernie discale puisque celle ci ne provoquerait plus de sciatique
alors même qu’elle devient anatomiquement la plus compressive dans le schéma
explicatif orthodoxe.
Le mécanisme invoqué
communément à présent dans la sciatique ne choque pas beaucoup et pourtant il
est difficile de concevoir qu’une compression au niveau de la racine sensitive
puisse donner autre chose qu’une douleur locale ,
l’influx nociceptif étant centripète : pour
qu’il y ait douleur de trajet distal à partir d’une compression plus haut
située il faudrait envisager que celle ci entraîne la formation d’une
information nociceptive le long du trajet du nerf par
influx anti dromique .

L’explication communément
admise à la positivité du test de LASEGUE est que la jambe étendue ramenée en
flexion vers le tronc provoque une traction douloureuse de la racine comprimée
par la saillie discale avec phénomène réflexe contracturaire
musculaire limitant le mouvement.
Il paraît difficile de
concevoir que la rotation de la jambe autour de l’axe de la hanche
qui constitue un mouvement parfaitement physiologique, puisse mobiliser le nerf
à l’intérieur de son défilé ostéo-ligamentaires puis
musculaire alors même qu’il est inextensible, et conserve une position
anatomique invariable quelque soit le mouvement.
La rotation d’un segment
autour de son axe ne provoque pas d’augmentation de sa longueur.
Le mécanisme devient par
contre parfaitement compréhensible si on ne tient compte que du phénomène de
contracture musculaire asymétrique de la loge postérieure par rapport à la
loge antérieure et de la limitation fonctionnelle irréductible due au
réflexe myotatique avec spasme généralisé des muscles
de la chaîne postérieure .
Le nerf est lui strictement
immobile, quand se sont des muscles qui se mobilisent autour de lui.
L’imagerie
nucléaire.
L’échographie
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